Présentation de l'éditeur
Dans la Rome d'Auguste, Ermanamer et Marcus lient leurs destins par un pacte de sang. Mais leur amitié pourra-t-elle résister à la démesure de l'Empire ? Un récit traversé par le souffle de l'Histoire et de la liberté signé par Enrico Marini, dessinateur de Rapaces et du Scorpion.Mes impressions...
Etant fan de la série Murena, de Dufaux et Dulaby, chez Dargaud, et dont le 7ème tome vient de sortir, je me disais qu'il fallait que je me plonge dans les aventures d'autres héros de la Rome antique. J'ai donc souhaiter m'immerger dans la rome d'Auguste, après avoir parcouru celle de Néron. Certes, on fait parfois les choses dans le désordre...
Cet anachronisme me vaut-il aujourd'hui la mesure de ma déception ? Je ne sais pas. Si j'adore Murena par dessus presque toutes les BD que j'affectionne (celles de Marc-Antoine Mathieu et Manu Larcenet (Le combat ordinaire) en font partie), et bien je puis affirmer aujourd'hui que Les Aigles de Rome est une série qui ne figurera pas parmi mon top 5.
Elle avait pourtant tout pour plaire : le dessin, le thème.. seulement voilà : Peu de détails historiques sont au rendez-vous, et cela laisse un arrière goût de précaution, voire de flemme. Cette absence serait-elle en effet le signe d'un manque de prise de risque ? d'un manque de travail historique ?
Ce qui me gêne avant tout, c'est le jargon employé par Marini. Dans Murena, il n'y avait pas de "salaud" par-ci, ni de "connard" par là. Un manque de classe, donc, qui détrône définitivement Les aigles de Rome à mes yeux.
La cerise sur le gâteau, c'est la rapidité avec laquelle les événements sont relatés. Si on prend le temps, dans Murena, Les aigles de Rome font tout à vol d'oiseau au contraire, et on ne peut prendre le temps dans ces conditions, de s'attacher aux personnages, à l'intrigue (quelle est-elle au fait ?).
Dommage dommage donc...
Je n'ai pas encore lu le 7ème de Murena, mais.. il me tarde d'aller me le procurer désormais.