Le texte de la pièce étant à peu près fixé, il nous restait à nous réunir en équipe pour redéfinir le projet. L’effort porte désormais sur les lieux de la représentation et sur la mise en scène des cinq scènes. Chaque salle étant, comme chaque scène, porteuse d’une tonalité différente, il nous reste à déployer le travail en fonction des différents relais. Voici les idées retenues :
Dans la salle de SVT, c’est la nuit étoilée. Le silence du désert est représenté par le travail remarquable du collègue de musique qui, dans ses premières ébauches qu’il nous a fait écouter, demande aux élèves de formuler les sons du silence. Cette interrogation conduit à un résultat sonore surprenant qui convient bien à l’inquiétude du désert dans lequel le Petit Prince vient d’atterrir. Silence astral et silence de bêtes à l’affut... Rappelons que la scène fait vivre la faune du désert.
Au-dessus de nos têtes devrait passer un petit avion éclairé, reproduction en miniature du gros avion de la salle d’Arts Plastiques. Le collègue de technologie qui a rejoint le projet suggère un effet de surprise : l’avion viendrait de la salle qui jouxte la salle de SVT et irait finir sa course dans le couloir à côté... Un ange passe.
Salle d’Arts plastiques, présence encombrante de l’avion qui écrase l’espace et autour duquel
les spectateurs et les comédiens trouveront à se placer. Le collègue de musique imagine une « ambiance mécanique », des bruitages de moteur pour créer une atmosphère en harmonie avec le
thème de la panne, largement présent dans la scène (...)