Souffrir dans sa chair ou dans son âme : l’homme apprend qu’il doit aussi subir. L’épreuve est consubstantielle à notre espèce, apportant avec elle le doute et son cortège de questions sans réponse : pourquoi moi ? De quoi suis-je bien coupable pour être châtié ? Philosophes, médecins, poètes, scientifiques se sont confrontés à ce problème pour donner sens aux souffrances humaines et mieux comprendre, soigner ou aider. Si l’on ne se résigne pas aujourd’hui à la fatalité du Mal, d’autres questions surgissent : la science est-elle compétente ? Ne rencontre-t-elle pas ici les limites mêmes de ses prérogatives ? Souffrances vécues ou représentées sont-elles intemporelles et universelles, ou marquées du sceau de l’époque, de la culture ou de la civilisation… que nous savons désormais mortelles ? Le dualisme corps/esprit a-t-il finalement un sens ? Chercheurs et cliniciens, anthropologues et philosophes, juristes et historiens tentent ici de répondre à ces questions, au moment où le droit de vivre et de mourir sans douleur, promu par les avancées de l’analgésie, ouvre peut-être à une nouvelle revendication : celle d’un monde sans souffrance.
En me baladant sur le site de la maison d'édition Autrement, avec en tête notons-le quelques pensées pour les fêtes de fin d'année, j'ai chopé ça et là des bribes que je trouve fort jolies. En voici quelques extraits. Cadeau ! ;-)