Passons donc sur ce procédé qui disqualifie une charge d’autant plus gratuite que le même Guillaume Tanhia se croit obligé de nous infliger quelques arguments plutôt « cheaps » dans un feuillet plus hargneux que « classieux ».
Pré-Marxiste, notre éditorialiste dénonce le fait « d’offrir des bâtiments publics prestigieux aux grands groupes financiers ». Populiste, notre nouvelle conscience patrimoniale s’indigne de ne pas filer 120 millions à l’Hôtel-Dieu alors que le stade de Décines va engendrer 150 millions en aménagements publics. Lyrique, le directeur de conscience du « Coup de grâce » nous invite à nous remémorer « La générosité des milliers de lyonnais qi firent des dons pour l’édification et le fonctionnement de l’Hôtel-Dieu ». Plutôt que de draguer le passant avec son titre de couverture renvoyant à sa mauvaise humeur déguisée en édito, Guillaume Tanhia aurait mieux fait de travailler et de proposer à ses lecteurs un véritable dossier documenté et donc utile sur l’avenir de l’Hôtel-Dieu. Sans rancune.
Lyon, le 4 décembre 2009.