Barbara CONSTANTINE
Quatrième de couverture :
Bastos, le chat philosophe et pédant, parvient à échapper au fusil de Raymond. N'empêche qu'il le nargue ce chat ! Et il faut encore s'occuper du môme, un peu nul en foot, qui n'a rien trouvé de mieux que de choper de l'eczéma sur le visage... Sans compter son imbécile de père qui se fait encastrer par un cerf de deux cents kilos. Il y a franchement de quoi devenir allumé dans cette famille !
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Un premier roman qui ne laisse pas le lecteur indifférent ! Ici, tout est loufoque et rocambolesque, tant l'histoire que les personnages, hauts en couleur et dont la verve donne un rythme soutenu au livre. Chaque chapitre permet à un des personnages de s'exprimer et de raconter les choses à sa façon. Nous avançons donc dans l'histoire en découvrant les caractères de chacun, racontés par les autres, et c'est assez rigolo ; le chat qui parle et philosophe, Raymond le septuagénaire dont la forme doit en faire rêver plus d'un, le petit Rémi et son eczéma, les femmes, avec leurs secrets... tous nous donnent leur propre version des faits, qui, bien sûr, s'avère parfois très différente de celle du voisin...
Le style est simple, c'est le langage parlé qu'employeraient les personnages si on pouvait les entendre, et on sent pendant la lecture les intonations, les soupirs, les sourires, tant ce style est imagé, et convient parfaitement aux personnages. Ce qui m'a le plus touché dans cette histoire, outre le fait que ce soit drôle et décalé, c'est l'humanité et la poésie sous-jacentes. L'histoire est à dormir debout, totalement farfelue et incroyable, tant il y a de rebondissements et de trouvailles, mais les caractères sont décrits avec finesse, et avec beaucoup d'empathie, beaucoup de tendresse. Certes, ils sont tous un peu fous, ces personnages, mais on se prend à les aimer et à ne pas vouloir les quitter.....
Un grand merci à Pascale pour ce livre voyageur !
Sylvie a beaucoup aimé. Elle recense, à son habitude, les blogueurs qui ont lu le livre avant elle, de façon très complète (merci Sylvie, tu me mâches le travail !). Pour trouver les autres, car certains l'ont lu après la parution de son billet, je vous renvoie directement sur le moteur de recherche de Calepin, car je suis en retard d'au moins 15 livres à chroniquer et je fais au plus vite !