« Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint, se borne à ne pas trop emmerder ses voisins. »*
Il en va du débat sur l'identité nationale comme de la boîte à meuh : d'avance, on savait quel genre de paroles qu'il allait "libérer". Les Français sont des veaux : pas besoin de leur mettre la tête en bas pour qu'ils meuglent. A ceux qui en douteraient (et auraient échoué ici par hasard), on recommandera de jeter un œil sur la circulaire (pdf) envoyée aux préfets pour les aider à encadrer le débat...
Et pourtant, si l'on en croit L'Express, le flot nauséabond de "paroles libérées" commence à gêner la droite aux entournures. Libération pousse même l'audace jusqu'à se demander "si le grand débat bessonien sur l’identité nationale n’était finalement qu’un piège à c… dans lequel l’UMP est tombée après l’avoir tendu". Cela dit, qu'on se rassure : on apprend à la fin de l'article que cette "discussion douloureuse et positive" a tout de même un "sens légitime". Mouais...
* C'est de Georges Brassens. Et y a même l'image et le son :
georges brassens _ don juan
envoyé par bisonravi1987.