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ATP : En Murray vivant

Publié le 04 décembre 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

Quelques jours après la fin du Masters, trois mois après la fin de la saison ATP, le Vestiaire revient sur le destin 2009 des maîtres. Aujourd’hui, l’ex futur numéro 1:  Numéro 4.

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Pour passer n°2 mondial, Andy Murray savait qu’il fallait faire encore mieux que la saison passée. C’est réussi.

C’était le 13 avril 2009 , notre spécialiste tennis un brin moqueur tournait en dérision d’autres spécialistes, ceux de l’Equipe et de Canal+. Leur crime, avoir fait de Murray le nouveau maître du tennis mondial. Federer sur le déclin, Nadal aurait du mal à rivaliser avec le nouveau monstre.

« De l’avis de tous, il est devenu l’homme à battre, pour ne pas dire l’homme battu tant son parcours en Grand Chelem est éloquent. Sa saison 2009 est époustouflante avec en point d’orgue un inoubliable huitième en Australie. Sur la terre battue, il sera à coup sûr imbattable, son deuxième tour à Barcelone parle pour lui, son troisième à Roland promet beaucoup. Après vérification, il se pourrait même qu’il ne soit pas Top 3. Etonnant, mais la compétence médiatique n’atteint pas le nombre des années. » Le Vestiaire

Le 4 mai, notre spécialiste allait plus loin, consacrant un article entier au phénomène: Un superbe portrait du futur numéro 1 mondial. Et pourtant nous étions une fois de plus loin de la vérité, Murray allait devenir numéro 2 mondial.

Ca a duré trois semaines, les trois plus belles de sa vie.
Enfin n°2, parfois tête de série n°1 de gros tournois, Andy Murray en a bien profité. Un Masters 1000 à Montreal en battant les meilleurs, ou au moins Chardy, Davydenko, Tsonga et Del Potro en finale, ça n’arrive pas tous les jours aux plus grands joueurs. Ensuite, Cincinatti et la montée en puissance, deux sets secs en demie contre Federer. Pas de finale, ça laisse plus de temps pour préparer au mieux l’apothéose : une extrémité de tableau de Grand Chelem à l’US Open.
Ca offre un parcours tranquille et la tête de série n°16 en 8e de finale. Confortable pour confirmer son statut, Cilic ne gagnera d’ailleurs que 7-6, 6-2, 6-2. Contrait de décompresser, parce que tout a été trop vite, il reprend à Valence en novembre et pas de surprise, il s’impose en battant quand même Verdasco. Suffisant pour aborder Stepanek en toute décontraction à Bercy la semaine suivante : le Tchèque ne lui mettra pas de branlée. La deuxième place mondiale attendra l’an prochain, rien ne presse Djokovic ne lui a repris que 1300 points à l’ATP et il n’est que 3e.

Ca Andy long

De toute façon, Murray ne va pas changer de méthode. Son début de saison lui a permis de devenir numéro 2, pas de raison de changer. D’ailleurs, il ne l’a pas fait : Vainqueur à Doha comme des magiciens par le passé, il fait 16e en Australie (battu par Verdasco), quarts à Roland (battu par Gonzalez avec un 6-0 à la clé) et 1/2 chez lui à Wimbledon, pas si mal contre le nouveau Sampras, favori incontournable du tournoi. La constance n’a pas de prix, et puis zéro finale ou une branlée contre Federer (US Open 2008), c’est pas si différent.

Heureusement, il reste Rotterdam et quelques Masters 1000 pour se faire du pognon et des trophées. Miami et Montreal, en fait il n’y en a pas tant que ça. Indian Wells ne compte pas, Nadal ne lui a laissé que 3 jeux en finale, le Queen’s non plus, Mahut a été au 3e tour. 66 victoires, 11 défaites, c’est quand même mieux que Del Potro. Et si c’était moins bien ?

19 tournois joués, comme Federer et Nadal, Andy fait partie du gotha. Del Potro (5e) et ses 22 tournois ne sont qu’à 245 points.
Il y en avait bien un qui était d’accord avec nous.

J’ai juste entendu parler d’un petit quelque chose. Il trouvait que j’avais un manque de respect vis-à-vis de lui. Cela me surprend. Il y a certains matches où je n’étais pas à 100% comme à Shanghaï, où j’étais malade et j’avais mal au dos. C’était visible. Je ne vais pas dire que c’est le meilleur joueur de tous les temps si j’ai mal au dos. En plus, sur ce match, j’arrive presque à le battre. Je suis toujours très honnête. J’ai dit 100.000 fois que c’est un joueur exceptionnel avec beaucoup de talent. Je pense qu’il va gagner des Grands Chelems un jour. Je pensais qu’il allait avoir du succès plus vite, je me suis peut-être montré trop sévère avec lui et il l’a pris trop personnellement. C’est dommage pour lui, mais je m’en fous un peu de ce qu’il dit parce que j’ai toujours été très correct avec lui. » Roger Federer.


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