Je veux bien évidemment parler de Jean-Marie Pfaff, natif de Lebbeke en Belgique (4 déc. 1953). Surtout ne pas confondre avec Jean-Marie « Faf », qui lui est français et borgne, mais surtout beaucoup moins rigolo.
Pfaff débute sa carrière à Beveren, au KSK, en 1973. Il y restera jusqu’en 1982. Avec ce club, il remporte la Coupe de Belgique en 1978 et le championnat en 1979. Il également élu « soulier d’or » (meilleur joueur de la ligue) en 1978.
En 1982, il signe au Bayern de Munich. Il y remporte 3 titres de champion d’Allemagne (1985,1986,1987) et 2 Coupes d’Allemagne (1984 et 1986). Il le quitte en 1988.
Il est élu meilleur gardien européen en 1983 et 1987.
Il revient dans le Plat Pays qui est le sien en signant à Lierse pour une saison (88-89).
Sa dernière année se jouera en Turquie, à Trabzonspor (1989-1990).
Jean-Marie Pfaff sera 64 fois international avec les Diables Rouges (où il évoluera au côté de Scifo, Vercauteren, Ceulemans, Gerets, Degryse…).
Il est finaliste de l’Euro 1980, battu 2-1 par la RFA (composée alors de joueurs comme Schuster, Stielike, Briegel , Rummenigge…) sur un doublé de Hrubesch.
Mais surtout, il est le portier de la sélection nationale en 1986, lors d’un parcours exceptionnel en Coupe Du Monde. L’équipe atteint les demi-finales de la compétition, battue par l’Argentine de Maradona (2-0) . Elle finira 4e derrière la France.
C’était le temps où Bruxelles chantait, le temps où la Belgique faisait peur.
Certains diront que c’est de la Nostalgie encore une fois… sûrement. Mais à l’heure où l’on ne jure plus que par Buffon, Casillas ou Lloris, j’aime me remémorer les souvenirs de Dassaev, Bats ou Shilton.
Et je n’oublierai jamais les facéties de Pfaff, lors du Jubilé Platini.
lors du jubilé Platini