Parfois, on a beau être chez soi, au calme avec sa musique préférée, en mangeant son plat préféré, avec sa boisson préférée on ne sent pas chez soi, au calme avec sa musique préférée, en mangeant son plat préféré, avec sa boisson préférée.
Comme si, en fin de compte, tout ça appartenait à quelqu’un d’autre.
Comme si tout ça n’était qu’une façade sans lézarde, un filtre sur une photo de mariage…
Mais il y a ces fois où, dans la pénombre d’une pièce délabrée avec un poste qui renvoi du RFM, mal capté, dans les oreilles, dégustant un immonde café, chantant à tue-tête de vieilles chansons, les cheveux peints de rouge et de vert on se sent bien. En phase avec soi et avec les gens autour.
C’est ces fois là que j’aime.
C’est le lendemain que j’aime moins.