Il y a un peu plus d'un mois, lorsqu'il s'agissait de faire vaciller Jean Sarkozy dans sa route vers la présidence de l'EPAD pour montrer à François Bayrou qu'il était l'homme qui osait défier le président de la République, Christophe Grébert s'était même offert le luxe de proposer sur RMC la candidature de Joëlle Ceccaldi-Raynaud à la présidence de l'EPAD. Or aujourd'hui qu'elle est candidate, il dénonce cette candidature comme la mainmise de l'UMP sur la Défense.
A cette époque, Christophe Grébert, qui retrouvait la "gloire" médiatique se montrait magnanime envers le maire de Puteaux, tout occupé qu'il était à jeter aux chiens l'honneur d'un homme qu'il ne connaît pas, simplement parce qu'il porte le patronyme Sarkozy. Il visait un objectif supérieur : la tête de liste régionale en Ile-de-France, poussé par l'éternel clan Badré-Cancelloni-Creuzet, pourtant minoritaire au sein du MoDem 92.
Quelques semaines après, la "gloire" passée, Christophe Grébert a été lâché par Bayrou, effrayé par le tollé qu'avait déclenché l'annonce prématurée de sa désignation à la tête de la liste régionale. Il ne sera finalement ni tête de liste régionale, ni tête de liste départementale. Il ne sera peut-être même pas candidat du tout.
Du coup, il déprime. Une fragilité qui lui est récurrente face aux situations difficiles et aux contrariétés politiques. Ses ex-colistiers de Puteaux Ensemble le savent bien. Nombre d'entre eux en ont fait les frais dès le lendemain des municipales. Il ne lui reste donc qu'à se replier sur Puteaux, où il ne compte plus beaucoup de soutiens et à revenir aux bonnes vieilles recettes : dénoncer la "guerre des Ceccaldi", le népotisme, les "insultes" adressées à l'opposition par l'UMP de Puteaux. Il en oublie même l'expression du suffrage universel qui a clairement choisi Joëlle Ceccaldi-Raynaud lors des municipales, à l'issue d'une campagne et d'un scrutin qui se sont déroulés de façon démocratique et sans incident.
Opposition de circonstance, d'un homme rigide et fragile psychologiquement, mu par sa seule ambition personnelle démesurée et qui n'incarne que le passé.