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Le concept de transparence totalitaire chez Henri Guaino

Publié le 03 décembre 2009 par Mister Gdec

Le concept de transparence totalitaire chez Henri Guaino

Loin de me prendre au sérieux, je me suis beaucoup amusé en choisissant le titre de ce billet, à me prendre ainsi pour le brillant intellectuel que je ne suis pas.

Cependant, il semblerait que ce brave Henri, lui, soit davantage beaucoup plus assuré de ses grandes compétences neuronales en étroite proportion avec ses hautes fonctions, pour employer de telles références qui dépassent nécessairement l’entendement de la plupart d’entre nous.

Car comment justifier auprès du commun des mortels, aux revenus si sévèrement ponctionnés et à l’existence professionnelle si aléatoire actuellement, ponctuées de plans sociaux, de peur du chômage et de postes précaires, un salaire aussi exorbitant que le sien (290.000 euros) sans avoir recours à de telles formules intellectuelles qui masquent bien mal son embarras idéologique ? Là où sa fonction républicaine de premier plan devrait lui imposer davantage de retenue et une plus grande exigence d’exemplarité face aux contribuables que nous sommes, Monsieur Guaino choisit donc le mépris et l’invective, à connotation anti-communiste primaire de surcroît, ce qui est très également très mesquin.  Je suis certain qu’il aurait pu mieux faire,  en prenant par exemple les accents maurassiens qu’il affectionne… et dont certains bons mots lui ont fait gagner à juste titre (excusez moi du peu) le grand prix Busiris attribué par Maître Eolas et le big brother awards…

Je préférerais quant à moi qu’il s’intéresse davantage à une autre notion, bien plus passionnante, surtout par temps de crise : celle de partage des richesses, ou d’économie solidaire… cela n’aurait rien de déshonorant.

Mais on ne peut pas être à la fois conseiller à la Cour des Comptes et ne pas être à l’abri du besoin il est vrai. Sinon, sur qui d’autre compter pour se retrouver à l’abri des tentations ?

On n’est jamais si bien servi que par soi-même, n’est-ce pas, Monsieur le Conseiller spécial, par ailleurs rédacteur des discours du (si petit) Président…

Avant de clore là ce billet, une question me brûle les doigts : dites-moi donc, Henri, est-ce vous qui lui avez soufflé cette célèbre tirade qui le gravera à tout jamais dans le marbre de la postérité pour son inspiration éminemment culturelle ?


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