« Tous les jours, il y a de nouvelles informations qui nous viennent de Google disant 'on s'est entendu avec telle maison de disque, on s'est entendu avec untel'. Il faut faire très attention, c'est comme pour le pétrole, si vous avez les pipelines, vous avez le pétrole à la base », compare ainsi le ministre.
Après son appel à la nomination de Christine Albanel pour une mission d'examen et d'aide sur le secteur du livre numérique, mais également son futur poste de représentante du comité des sages, responsable des partenariats public/privé, ces déclarations ont le goût d'une marche arrière prudente.
Pour Albanel, la mission sera d'autant plus âpre : « Compte tenu de votre expérience dans ce secteur, il vous est demandé de faire des propositions concrètes visant à faciliter l'exposition des éditeurs français sur Internet et la mise en œuvre par les entreprises de propositions commerciales attractives en ligne », lui expliquait la lettre de mission du premier ministre.
Tout devient clair : il faut détruire Carthage. Ou réinventer la roue, parce que la note estimée par ce même ministre est particulièrement salée...