Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME
Cet article a été publié par POPULISCOOP
Sans pétrole et comptant sur la monnaie sonnante et trébuchante de ses voisins riches en or noir, la petite royauté de Dubaï est déclarée en faillite. Les investissements immobiliers faisant des champignons géants en béton manquent de cohérence. Le tourisme sans les normes de plaisance ainsi que le port ou bien la compagnie aérienne s’avèrent être des idées spéculatives… Le capitalisme agonisant…
Les projets immobiliers, gratte-ciels surtout, de Dubaï n'ont aucune identité ou vocation économique adéquate avec le contexte où ils sont réalisés. Même les richesses qui les ont créés appartiennent aux voisins à la fratrie des petites monarchies du golf.
Est-ce des centres d'affaires ou bien des structures d'accueil de tourisme ?
De simples folies de narcissiques et dépravés ayant les poches pleines, inaptes à satisfaire des demandes et besoins identifiés selon des traditions de consommation.
Si c'est pour les affaires que sont élevés ces édifices, l'accompagnement de place boursière ou bien de sièges pour décideurs -comme sillicon-valley- n'existent pas. La compagnie aérienne ainsi que le dynamique port, qui sont la première appréciée et le second une plateforme de dispatching de marchandises, forment ensemble une image de centre de spéculations des plus prisés dans cette zone désertique. Comme un attirail, mais seuls ne répondent pas aux exigences de la diversité et de la productivité desquelles se rapprochent Singapour à titre comparatif.
Quelle boîte industrielle va retirer les cravates à ses managers pour les habiller en gandourah ventilée ? Sur le plan écologique, les climatisations de ces immeubles sont un gouffre financier dans un pays chaud. Les centres commerciaux ne sont en rien des prouesses sans des équipements de plaisance, des genres prisés au plan universel. La vente des produits de bazar, d’ailleurs trop luxueux sortent du contexte des grandes mégalopoles où se croisent d’autres prestations de même espèces comme le raffinement de la cuisine des restaurants et des créations artistiques reconnues. De vrais souks aux étales éblouissants par les nouveaux alliages luisants...
De même pour le tourisme, aucun style n’est visible comme les mauresques architectures et agencements tenants des particularités locales et espérés par les visiteurs. Très attendu par les éventuelles clientèles, il est complètement abandonné. Il n’est fait que juste des piaules, avec des lits douillets, pour roupiller. Pas de casinos, pas de filles de joies, même les piscines sont des bassins pour "Burqini". Alors que pour siroter un cognac...
Des incohérences criardes habitent de telles ambitions. Les lois de l'investissement inspirées des préceptes islamiques, qui donnent plus de 50% obligatoires aux princes, sans tenir compte de l’apport réel de ce dernier, devient douteuse malgré la crise du capitalisme qui a fait penser à l’économie islamique parmi les anciens spéculateurs en faillite. Si ce ne sont pas ces derniers qui ont épongé les menus ressources de cette monarchie, la plus vulnérable dans cette région.
Cette pratique islamisée de l’économique a fait pourtant des émules, comme en Algérie. Pendant l’année 2009, une loi a été promulguée sur cette base rentière, dépourvue d’intelligence et complètement déphasée des réalités économiques. Peine perdue, ce pays maghrébin visait les fonds et moyens orientaux, du fait du non-intéressement des entreprises et capitaux occidentaux.
L'illusion d'être les centres de la Terre se mêle à une vaste avidité de gains, celle d'être le cœur de l'univers, ne se font pas uniquement à coups de milliards. Les labels suivent les centres universitaires et autres labos. S’en passent des grosses fortunes est plausible, le savoir et le génie sont irremplaçables...
ACTUELLEMENT, depuis 2008, 50% du désert de l'Arabie Saoudite souffre des assèchements des nappes phréatiques qui ne se renouvellent qu'au bout de 40ans selon des expertises...
Des incohérences pour lesquelles aucune étude préalable n'a été faite...
LA FOLIE DES GRANDEURS.