A l’initiative du conseiller général PCF Gaëtan Levitre et de la CGT M-Real, plusieurs dizaines de
personnes ont rejoint le collectif de maintien et de développement de l'emploi chez M-real (Alizay). Parmi elles, le Député François Loncle, le Parti Socialiste, le Parti Radical de Gauche, le
Nouveau Parti Anticapitaliste, les Verts, la CFE-CGC, le Mouvement Républicain et Citoyen, les communes d’Alizay, Le Manoir, Pîtres, Pont-de-l’Arche...
Ce collectif
exprime une forte crainte : depuis mars 2009, M-real a cessé de fabriquer de la pâte à papier sur son site d’Alizay. 75 personnes se sont retrouvées au chômage partiel alors que depuis ce temps M-real fait du
Royaume-Uni de la pâte à papier recyclé. La direction de M-real promet de faire repartir la production de pâte à papier à Alizay en janvier 2010. Mais si le papier recyclé est plébiscité par les
clients, pourquoi M-real ne s’engage pas dans la création d’une chaîne de production de papier recyclé à Alizay ?
Les syndicats redoutent donc le mois de janvier car rien ne nous garantit que la direction n’a pas pour objectif d’arrêter tout net la production de pâte à papier à Alizay. Ce serait donc près de
150 emplois qui seraient menacés au final.
Ce n’est pas
tout, les syndicats sont persuadés que, si la production de pâte s’arrête, c’est l’ensemble du site qui sera condamné et dans les deux années qui viennent ce qui met en péril les 415 salariés
d’Alizay dont de nombreux Archépontains.
Plus généralement, le site d’Alizay est le plus gros consommateur de bois du nord-ouest de la France. Sa disparition fait planer le doute sur le maintien de plus d'un millier de forestiers qui
fournissent l'usine en matières premières.
Il y a donc
urgence à ce que toutes les personnes qui souhaitent sauver l’emploi dans la région se rassemblent et fassent pression sur la direction de M-real pour être informée de ses intentions et pour
éviter un plan social. Mieux, il s’agit d’avoir la certitude que la direction de M-real envisage sérieusement de maintenir son activité à Alizay en créant une chaîne de désencrage afin de créer
du papier recyclé, ou en activant une chaudière biomasse qui convertit le bois en gaz, ou en fabricant des granulés pour le chauffage. Ces hypothèses doivent être étudiées afin de maintenir
l’emploi et de contribuer au développement d’activités durables.
Pour signer la pétition du collectif : http://www.lemotpourdire.com