Il fallait, comme toujours, qu'il n'en restât plus qu'un et ce un a été désigné par le jury de l'ACBD : Marc-Antoine. Célèbre prétendant au pouvoir suprême dans ce qui aurait pu être son empire romain, MarcAnt a gardé ce côté mégalomaniaque des hommes qui tombèrent amoureux de Cléopâtre...
Ah, pardon. Mathieu. Ah, Mathieu, grand et premier des évangélistes, celui qui reliera le Christ à David par des procédés miraculeux de généalogie persuasive...
Comment ça toujours pas ? Marc-Antoine Mathieu ? C'est quoi, un croisement ? LE DESSINATEUR ? Et vous ne pouviez pas m'arrêter avant ? Tout est dans le communiqué ? Bon, parfait faites voir :
Avec ce prix... gnagnagna... consacre « un maître de la narration et de la rhétorique » gnagnagna... « repousse encore une fois les limites de sa réflexion » mouais... blablabla Borges Kafka... Bon... et c'est quoi le titre ? Dieu en personne ? Complètement mégalo, c'est bien ce que je disais : un croisement entre les deux.
« Présentant son discours comme s'il s'agissait d'un reportage télévisé, multipliant les tableaux, les situations et les intervenants, Marc-Antoine Mathieu en profite pour brocarder le système médiatique qui domine la société contemporaine, tout en peaufinant son élégant graphisme en noir, gris et blanc », explique l'ACBD.
Dans tous les cas, il n'aura pas son prix de suite, si j'ai bien compris ? Mars 2010, oui c'est bien ça...