Alors que le réchauffement climatique commence à bouleverser la totalité de la planète, la 15e conférence des Nations unies sur le sujet, qui se tiendra du 7 au 18 décembre à Copenhague (Danemark), devrait permettre de trouver des solutions pour limiter l’impact des activités sur l’environnement. Ce sommet international devrait conduire à l’adoption d’un nouvel accord qui succédera au Protocole de Kyoto.
Les accords de Kyoto destinés à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés se révèlent aujourd’hui inadaptés face l’émergence des pays en voie de développement. En effet la Chine est aujourd’hui le principal émetteur de CO2 de la planète, il parait donc indispensable d’élargir la convention sur les changements climatiques à de nouveaux pays tels que les Etats-Unis (qui bien qu’ayant signé le protocole de Kyoto ne l’avait pas ratifié) et les pays émergents (Chine, Brésil, Inde).
La situation actuelle pousse les pays à remettre en cause leur politique environnementale. L’augmentation des émissions de CO2, la hausse du prix du pétrole, etc. sont autant d’éléments qui devraient conduire les 192 états à signer le nouvel accord. Pourtant de nombreux éléments restent encore obscurs notamment concernant les chiffres de réduction des émissions de CO2 et la question du financement. Les pays émergents exigeraient même une aide des pays riches, qu’ils considèrent comme responsables historiques des désastres environnementaux.
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