Une petite anecdote qui m’a été conté en Australie. Je vous la conte à mon tour, puisqu’elle redevient d’actualité.
Nous sommes en Australie en 1935, une des première puissance de production de cannes à sucre. Les récoltes sont impressionnantes et s’étalent partout à vue d’œil. C’est une plante qui se cultive assez facilement dans le nord du pays où le taux d’humidité atteint son paroxysme et juste avant la récolte, on fait un feu de joie monumental pour ne conserver que la partie nécessaire à la transformation en sucre. Le bout de la plante en fleur est conservé pour faire le sucre glace qui orne nos gâteaux et pâtisseries
Bref, les agriculteurs s’arrachent les cheveux avec les nuisible et les pesticides n’étant pas monnaie courante à l’époque (Dieu soit loué), ils ont alors cherché une parade naturelle et introduit un prédateur sans merci, j’ai nommé : le crapaud buffle tadammmmmm !!
Mais si la nature n’a pas remplie le territoire austral de cette espèce, c’est qu’il y a une raison ! C’est un animal qui n’a presque aucun prédateur tant il est venimeux. C’est alors la cohue dans le pays où la bête se multiplie à une vitesse folle, saccageant tout et anéantissant la faune et flore locale.
Bien joué les gars …
Aujourd’hui, le crapaud buffle a muté, on en retrouve même des spécimens de plus d’un kilo et 35 cm à Darwin dans le Nord du pays, imaginez la taille d‘un petit chien ! C’est une véritable catastrophe naturelle et biologique …
On apprend aujourd’hui que les chercheurs Australiens ont découvert que ces mutations créées des maladies articulaires chez les crapauds. Leurs membres se sont allongés, l’utilisation qu’ils en font a changé et ils meurent alors prématurément de problèmes articulatoires…
Je n’aime pas particulièrement les crapauds, mais je n’aime pas non plus l’idée de toucher à l’ordre des choses de la nature…
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