Arrêt. Momentané?
L’esprit se fait ombre, la pensée se déroule en un gris nuage souple et limpide. Le rien s’immisce dans les idées.
Rien ne vient. Nul nait. Affaire de manque.
La machine à travailler est embrayée. Tout défile devant moi, le temps, les êtres, pas de retour sur moi-même, rien que de l’aller.
A propos, j’ai trouvé la formule magique, l’adéquation, la locution, l’équation… Toute simple, de la preuve du temps et de l’être. C’est une affaire de chiffres… Toute simple.
L’être, tout comme le temps, se divise en unités. Mais ce n’est pas assez. La division est trompeuse. La vérité est dans les entiers.
Il y a donc d’une part les dizaines et les centaines et d’autre part les douzaines et les soixantaines.
Le temps mis en virgule est grotesque. L’être, à la douzaine, n’est que supercherie.
L’être est au temps ce que la dizaine est à l’heure. Ni plus, ni moins.
Et ne me demandez pas d’être plus claire ! Je ne suis pas une pendule.
Tout juste un rythme.
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