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Ce fut une semaine très chargée pour tout le monde au Reactionism Watch. Certains d’entre nous ont été occupés par les études, d’autres par le travail ou encore par la mobilisation pour la grève étudiante, notamment à Terrebonne.
Nous savons qu’il est ennuyeux de présenter des textes tirés de d’autre site et des vidéos, cependant, nous vous promettons du contenu original tous les week-ends. À la fin de la première session, nous aurons beaucoup plus de temps à consacrer au site.
Merci de votre compréhension,
L’équipe du Reactionism Watch
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Le projet de loi de Pauline Marois
Nous aurions pu croire que le parti québécois était mort, ou en stagnation. Ce n’est finalement pas le cas. Depuis la récente rentrée parlementaire, Pauline Marois aura créé une controverse, suite au dépôt du projet de loi 195, qui serait selon eux, un prolongement de la loi 101.
Dans ce nouveau projet de loi, le PQ propose un titre de citoyenneté qui serait accordé aux québécois nés ici, mais aussi aux nouveaux arrivants qui auraient une connaissance appropriée du français et de la culture québécoise. Cela ne fait pas l’affaire de tout le monde.
Le gros de la controverse vient du fait que le projet propose de restreindre certains droits démocratiques aux immigrants, comme le droit de déposer une pétition ou encore de se présenter comme candidat dans une élection si ils ne présentent pas une bonne connaissance du français.
Les libéraux, le B’naï Brith, Bernard Landry et même l’ADQ ont dénoncé le projet de loi, même si une bonne partie de la population semble d’accord avec cette idée largement opportuniste, qui ne fait que «surfer» sur la vague des accommodements raisonnables. Vous vous rendez compte ? Des réactionnaires qui dénoncent le projet de Pauline…
Ce que nous pensons est fort simple : il s’agit d’un projet de loi discriminatoire, qui met de l’avant la contrainte envers les nouveaux arrivants. Il ne faut pas accueillir les immigrants avec des menaces et des contraintes, parce qu’il n’y aura tout simplement aucun gagnant dans cette situation. Cependant, nous sommes d’accord pour qu’ils apprennent le français, sans que ce soit sous la contrainte. Dans le fond, nous avons le droit de conserver notre culture et notre langue (un droit fondamental des peuples), mais il ne faut pas tomber dans les pièges faciles des politiciens qui prônent une fermeture envers l’autre. Nous devons au contraire s’ouvrir aux autres et cesser de les voir comme étant une «menace».
Parce qu’il ne faut pas voir l’immigration comme un problème, mais comme une richesse. Nous sommes tous ensemble dans le même bateau, il serait donc essentiel de s’allier et de laisser tomber les préjugés qui divise les travailleurs et travailleuses de toute origine.