Le CAC 40 grappille encore 0,53 % sur la séance à 3 795,92 points. C'est un score relativement faible mais qui a le
mérite d'effacer totalement la secousse liée à la dégradation de la solvabilité
de Dubaï. D'autre part, les cours matérialisent à nouveau un support sur la MM20 toujours orientée à la hausse.
Sur un plan plus large, cette tentative de ré-amorçage du trend haussier reste néanmoins toujours largement hypothéquée par une configuration d'ensemble très indécise comme détaillé
lundi, susceptible de se dénouer seulement au-delà de la résistance (en vert)
→ Rien de neuf donc, mis à part pour des opérations de très courtes durées, la visibilité reste encore très faible (On notera cependant que le DAX et
nombre d'indices de petites et moyennes valeurs françaises, comme le CAC Mid & Small 190, sont d'ores et déjà contre cette résistance et pourrait montrer le chemin d'ici la fin de semaine. A
suivre)
Sur le front du chômage, l'amélioration très lente se confirme aux USA. L'enquête ADP sur
l'emploi privé pour novembre indique un nombre de pertes d'emplois de 169 000 contre 195 000 en octobre mais légèrement au-dessus des attentes qui se situaient à 150 000.
Le secteur de la construction très touché parvient à revenir sous la barre des 50 000. Le secteur financier par contre se dégrade par contre à nouveau légèrement (ci-dessous) pour la première
fois depuis 2008.
L'enquête Job-cut Report qui compile les annonces de licenciements des grandes sociétés revient sur des
plus bas à 50 000 pour le mois dernier, soit à des niveaux antérieurs à l'éclatement de la crise.
En terme de nouvelles demandes d'inscription hebdomadaires au chômage (Claims) l'amélioration se poursuit mais la courbe est très loin encore de se situer à un niveau satisfaisant.
Source données : Haver Analytics
√ Compléments sur le chômage US:
. Existe-t-il une bonne corrélation entre l'enquête ADP et la statistique officielle à paraître dans 2 jours ? Réponse dans notre
article du mois dernier
. L'évènement - USA : chômage au plus haut depuis 26 ans
Le "Beige Book" qui fait le bilan 8 fois par an sur la situation économique de la première puissance mondiale
n'apporte pas d'éléments nouveaux, le constat global étant celui d'une amélioration modérée de l'activité avec à l'arrière plan ses maux habituels comme la détérioration de la qualité des prêts
bancaires et une faiblesse particulière sans surprise des prix de l'immobilier
commercial toujours en chute libre alors que ceux dans l'immobilier résidentiel limitent leurs pertes depuis 5 mois.