L’incident qui vient de se produire à Cruas n’est pas négligeable puisque selon ce que je lis, il serait classé au “niveau 2″ sur une échelle qui en compte 7 si ma mémoire ne me trahit pas.
Or donc, EDF aurait déclenché dans la nuit de mardi à mercredi à 6 h 30 son son “plan d’urgence interne” après un incident sur le système de refroidissement d’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas, en Ardèche. Depuis, EDF aurait «levé, avec l’accord de l’ASN qui avait envoyé deux inspecteurs sur place.on plan d’urgence interne mercredi à 6 h 30».
Il n’empêche… La cause de l’incident pourrait faire crouler de rire n’était la gravité que peut revêtir n’importe quel accident depuis Tchernobyl et, bien avant, Three Miles Island aux USA, qui n’a fort heureusement pas eu le même impact. En effet, est incriminée rien moins que “l’obturation de la prise d’eau alimentant le système de refroidissement de ce réacteur avec l’arrivée massive de débris végétaux charriés par le Rhône”…
Il faut forcément l’inepte – mais rigolo - Homer Simpson et Smyser - parangon de l’idéologie ultralibérale mais néanmoins attachant - pour que l’on n’anticipât point un phénomène aussi naturel que la chute des feuilles en automne !
J’éprouve à peu près le même sentiment d’incompré-hension que lorsque la SNCF justifiait le retard des trains de banlieue desservant Paris-Nord par le fait que trop de feuilles tombées sur la voie – en automne ! – ralentissaient ou bloquaient les trains. La connerie y doit certainement beaucoup.
Comment à une époque où l’on ne cesse de célébrer les prouesses technologiques peut-on incriminer un phéno-mène aussi naturel que la chute des feuilles en automne ? Qu’à l’évidence, de très simples filtres dûment placés pourraient retenir… Sans doute est ce trop demander à des crânes d’œuf sortis des grandes écoles ou d’écoles d’ingénieurs… contrairement à l’adage populaire «qui peut le plus peut le moins» !