Il a évoqué divers sujets dont sa mémoire exceptionnelle qu'il attribue au fait d'être resté 10 mois dans le ventre de sa mère, relate l'AFP. Il a prétendu se souvenir du goût du lait maternel, de la douleur de la circoncision (alors qu'il était âgé de 5 jours), et a nommé tous ses amis d'enfance mexicains.
Il a aussi parlé du jour où il a décidé de devenir écrivain, du jour où il a vu un condamné sur la chaise électrique, se lever après l'exécution et lui dire « tu vivras pour toujours ». L'écrivain a affirmé : « Ce Monsieur électrique m'a fait vivre pour toujours, et être écrivain ». Il a aussi évoqué, les conditions dans lesquelles il a écrit Farenheit 451 : Sur la machine à café d'une bibliothèque en 9 jours pour le premier jet.
À propos des bibliothèques, l'écrivain a indiqué qu'elles étaient le meilleur lieu pour apprendre, incitant les jeunes à « ne pas aller à l'université » car selon lui « ce n'est pas une bonne expérience ». Quant aux écrivains en herbe, il leur a dit de « faire les choses avec amour, aimer ce qu'on fait » et pour ceux qui n'aimeraient pas leur travail : « Dis-leur que Ray Bradbury t'a dit de leur dire : tu es viré, hors de ma vie, jette-toi dans un précipice ! »
Enfin, l'auteur des Chroniques martiennes a évoqué la colonisation de Mars estimant que c'était une chose que l'Homme devait faire car il s'agit de sa destinée : « Voilà 40 ans que l'homme est arrivé sur la Lune, nous aurions dû y rester pour coloniser Mars. Mars est notre destin ».