Je vais vous faire une méga confidence, et moi, j’ai pas l’habitude d’en faire, des confidences, ça non. Mais en fait, j’aurai bien aimé qu’on m’en fasse, à moi aussi, des confidences, surtout quand j’avais 18 ans.
C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’avoir mon premier bébé.
Et j’étais un peu perdue, j’avais l’impression que malgré tout mon amour et mon instinct, je n’arriverai pas à être à la hauteur…
J’aurai aimé qu’on me donne des conseils, qu’on me guide, qu’on me soutienne… Puis j’ai appris sur le tas.
Quand j’ai eu ma puce à 19 ans, mon premier ennui, évidemment, ça a été l’allaitement. Parce que par manque d’informations, j’ai allaité « par le sang », j’en ai souffert le martyre et pleuré toutes les larmes de mon corps et si je n’avais pas été aussi accrochée au bien-être de ma fille, j’aurai vraiment laissé tomber. Aucun conseil de la part de l’équipe infirmière à la maternité. Abandonnée à moi-même.
Vraiment laissée pour compte parce qu’un enfant à mon âge, on n’avait pas idée!! Rien à faire de savoir si cet enfant était voulu ou pas.
Pourtant, je me rappelle de ma compagne de chambre, elle avait appelé son fils Léo Ayrton, elle avait la trentaine. Elle était incapable de changer la couche de son fils, incapable de lui faire ses soins, s’en débarrassait dès qu’elle le pouvait pour être tranquille peinarde.
Et elle me regardait avec des yeux d’envie quand je prenais soin de ma louloute, elle ne comprenait pas qu’à mon âge j’ai autant l’instinct maternel, me demandait souvent comment je faisais pour faire ci ou ça. Et moi, ça me fendait le cœur pour son bébé…
Puis deux ans après, j’ai donné naissance à mon cadet.
Et j’ai été aussi perdue que la première fois parce que mon fils souffrait d’un reflux gastro-œsophagien important qui m’a valu des jours et des jours d’angoisse, des jours et des jours de souffrance, de remises en question, de nuits blanches, un grand moment de solitude…
Et quand j’ai eu mon petit dernier il y a quatre ans, j’ai vécu un accouchement atroce parce que le personnel hospitalier était trop pressé d’aller fêter l’anniversaire du chef de service…
Et là, j’aurai voulu aussi avoir quelques confidences pour arriver à aller de l’avant dans l’heure qui suivait et ne pas vivre trois jours de postpartum absolument stressants suite à un accouchement traumatisant.
Alors, à qui demander conseil quand on n’a pas soi-même une maman qui nous aide?
Et au quotidien, que donner à manger à junior? qu’est-ce-qui est le mieux pour lui? quelles sont les petites astuces qui te facilitent la vie? comment gérer au mieux la poussée dentaire, les maladies infantiles, les sorties en famille, …
Tout ce qui t’occupe au quotidien quand tu as des enfants et que tu n’as pas une seule copine qui en ait, elle, des enfants, parce que toi, t’as tout fait plus vite que tout le monde… ou tout à l’envers!
Alors du coup, tu es bien contente de trouver une communauté comme celle de Côté Mômes, où tu peux partager ton expérience, apprendre des autres mamans et trouver des amies sur qui tu puisses t’appuyer quand tu as un doute.
Parce que l’intimité d’une maman, il n’y a qu’une autre maman qui la comprenne…