Je l’attendais, je l’espérais, après tant d’impatientes rêveries. Enfin, l’album Silence de Fred Pellerin vient d’entrer dans ma vie.
Déjà, mon cœur batifole, rit et pleure, porté par les doux trémolos de cette voix si douce. Je découvre et redécouvre, comme Fred invente et réinvente. Parce qu’il reconstruit, rebâtit à sa façon. Comme cette magnifique chanson de Félix Leclerc, Douleur modulée de sa voix si douce, imaginez…
Notre conteur a repris Quand vous mourrez de nos amours de Gilles Vigneault, Le petit garçon (La petite fille), que nous a fait connaître autrefois Serge Reggiani, Mille après mille succès popularisé par Willie Lamothe, Mommy, une création bien actuelle de Marc Gélinas et Gilles Richer, qui me rappelle la fragile survivance de notre belle langue.
Je fais plein de découvertes, comme la poésie et la musique de David Portelance sur la première de l’album, Au commencement du monde, une merveille pour l’oreille et le cœur et sur la cinquième, Tenir debout, qui me fait penser à ce que subit notre Québec depuis trop de lunes.
Fred crée une berceuse pour ses elles, Les Marie; elle me berce aussi. La poésie du conteur œuvre à tour de mots.
Ce doux disque termine son bienfait avec Silence et ces paroles :
J’m’en vas t’amener devant la mort
Quand la vie part
Voir si ton cœur battra d’amour
Encore.
Merci pour ton Silence Fred Pellerin.
Lo x