Des disques financés...
Au départ, ce sont 70.000 € qui sont nécessaires pour monter un projet et récoltés progressivement pour aboutir au financement d'un artiste. Seule cette partie serait d'ailleurs réellement participative, finalement.
« La production et la promotion d'un disque coûtent environ 100 000 euros alors qu'il faut compter plusieurs millions d'euros pour un long métrage. Nous pourrions toutefois reproduire notre formule dans d'autres secteurs tels que le spectacle ou l'édition, dans lesquels les montants à investir sont beaucoup plus modestes », expliquait Sevan Barsikian à nos confrères de NetEco.
... à la possibilité de livres
Dans ce cas de figure, on comprendrait que l'investissement dans le monde de l'édition serait particulièrement intéressant, car bien moins onéreux. Cependant, aucun des deux acteurs concernés par la brève publiée par Challenge n'a pour le moment confirmé cet échange. Contactées par ActuaLitté, les Editions XO n'avaient même rien à nous dire sur le sujet...
Participation ou collaboration, pas pareil...
Dans le monde de l'édition, on rappellera alors la maison Alphée, lancée par Jean-Paul Bernard, qui propose « aux internautes d'éditer des livres avec nous, de s'impliquer dans un travail d'édition qui fascine, mais qui reste méconnu ». L'idée est que les internautes prennent des parts dans un livre, à 24 € pièce, après l'avoir lu sur le site. 1000 parts composeront le livre, à se partager entre les différents actionnaires.
La grande différence avec Manolosanctis, c'est que l'internaute et lecteur prend part, chez eux, à la composition et l'avancement des titres, en donnant son avis. Pas en payant...