Magazine

"La Physique des Catastrophes" – Marisha PESSL

Publié le 29 septembre 2009 par Hachiko

PESSL

“Bleue Van Meer, adolescente précoce, mène une vie peu ordinaire. Son père, un intellectuel exubérant, la ballotte d’une ville universitaire à l’autre. Ils vivent une relation fusionnelle, multiplient les joutes oratoires et refont ensemble l’histoire de la littérature et de la physique quantique. Mais un jour, Bleue découvre son professeur d’anglais pendue à un arbre. En tentant d’élucider ce drame, elle percera les secrets de son entourage…”

Bleue, l’héroïne narratrice, est une adolescente assez particulière.
L’histoire semble certes très intéressante, mais elle met un temps infini à démarrer : le début, un “prologue” de quelques pages, cadre le récit et en jette les bases puis, s’en suit plus de 300 pages d’attente vide… L’auteur se perd dans une foule de digressions qui nous fait malheureusement un peu décrocher. Un peu comme quelqu’un qui nous raconte une histoire passionnante mais dont le surplus de détails nous noie dans le récit, au point que l’on en oublie l’essentiel pour finalement se désintéresser du récit lui-même.

“J’en viens au moment décisif de mon récit”, page 369 (sur 610 pages !), chapitreDélivrance, Editions Gallimard, 2007 ; Page suivante : Sans les évènements relatés dans ce chapitre, jamais je ne vous aurais raconté mon histoire, car je n’aurai tout simplement rien eu à écrire. [...] Cela n’aurait été, avec un peu de recul, qu’une histoire sans intérêt”

Le tout, saupoudré d’une quantité astronomique de références littéraires et cinématographiques, un véritable bouillon de culture qui submerge complètement le lecteur.

Ces 370 pages “d’histoire sans intérêt” enfin digérées, l’intrigue commence ! Et malgré moult détours, on s’y plonge avec d’autant de plaisirs que le début fut laborieux. Malheureusement, en comparaison avec les deux premiers tiers du bouquin, la chute, un peu trop rocambolesque en devient limite extravagante tant l’intrigue se complique !

En bref, une histoire qui pourrait être captivante si la narration n’était pas si lente, décousue et ponctuée d’un trop-plein de blabla assommant.

———————————————————

Cette lecture (lien) s’est faite dans le cadre du “Prix littéraire des Blogueurs“.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Hachiko 2 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog