L’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne ce mardi 1er décembre m’a subtilement fait penser à la très belle musique du film « Bleu », le premier de la fameuse trilogie « Trois couleurs : bleu, blanc, rouge », que réalisa Krzysztof Kieslowski en 1993 avec une merveilleuse Juliette Binoche en rôle principal. Tout simplement parce que - n’en déplaise aux nombreux eurosceptiques - le thème du “concerto inachevé”, fil conducteur de l’histoire, est un hymne pour l’unification de l’Europe que j’appelle de tous mes voeux. Mais je suis réaliste. Très réaliste et surtout pas… ‘fondamentaliste’ (*)
Ce dernier triple opus cinématographique de Kieslowski (il décèdera deux ans plus tard) s’identifie aux couleurs du drapeau français et à ses symboles (en principe) inaliénables : Liberté-Egalité-Fraternité.
« Bleu, c’est la liberté, l’histoire du prix que nous payons pour elle. Mais, à quel point sommes-nous vraiment libres ? » a déclaré l’auteur. Propos ô combien d’actualité.
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Les paroles de cette musique composée par Zbigniew Preisner sont inspirées du chapitre 13 de la Première épître aux Corinthiens. A n’en pas douter, c’est pour l’auteur le symbole d’une Europe de culture judéo-chrétienne.
(*) dixit Herman Van Rompuy