Elodie Guégan, une des révélations des derniers championnats du monde d'athlétisme à Osaka s'est confiée pour Athlé.com
Organisée du 17 au 27 octobre, la quatrième édition de la Semaine nationale du cross vient de s’achever. Avec plus de 400 000 participants, dans un millier d’établissements scolaires, cette opération organisée par la FFA, avec le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, a battu des records. Elodie Guégan, demi-finaliste sur 800 m aux championnats du monde à Osaka, y a joué un petit rôle. Interview.
Athle.com : Vous étiez la marraine, vendredi 26 octobre, d’une opération organisée au collège Albert-Camus du Plessis-Trévise, dans le cadre de la Semaine nationale du cross. Quel était votre rôle ?Elodie Guégan : L’important était de présenter notre discipline aux jeunes. Avec Mahiedine Mekhissi Benabbad, l’autre parrain, nous avons pu assister à certaines courses et discuter avec les collégiens. Ils nous ont posé des questions sur le cross, sur les compétitions. Nous avons aussi remis des récompenses et signé des autographes. Il y avait vraiment une très bonne ambiance, qui nous a rappelé de bons souvenirs du collège. C’était très important pour moi d’être présente.
Pour quelle raison ?
Cette année, la Semaine nationale du cross était organisée en collaboration avec l’association « Asthme et Allergies ». Or, j’ai moi-même été asthmatique, jusqu’à l’âge de 11 ans. Dès que j’ai commencé le cross, mon asthme a disparu. Je ne dis pas que le sport assure systématiquement une guérison, mais je pense vraiment que ça permet d’aller mieux.
Parlez-nous justement de cette opération, organisée avec l’association « Asthme et Allergies »…
Le but de cette opération était de faire comprendre aux élèves, comme aux parents, que l’on peut très bien pratiquer une activité sportive tout en étant asthmatique. C’est même recommandé. Cette journée a permis d’expliquer ce qu’était la maladie et de montrer aux enfants les précautions à prendre lorsque l’on souffre d’asthme.
Cette Semaine nationale du cross a connu un vif succès. Est-ce important pour vous ?
Oui, car c’est une opération très intéressante et surtout nécessaire. Aujourd’hui, le cross est une discipline qui se perd chez les jeunes, en particulier en Ile-de-France. C’est dommage car je trouve que c’est une bonne école de la vie. On commence tous par le cross. Cette semaine permet donc à des jeunes de découvrir cette discipline. C’est vraiment important pour moi.
Vous avez vous-même débuté par le cross ?
En Bretagne, ma région d’origine, le cross est une culture. C’est un sport sympa et ouvert à tous. On peut s’amuser sans forcément penser au chrono. Il y a un côté plus cool.
Pratiquez-vous encore cette discipline ?
Bien sûr. La préparation de ma saison estivale passe forcément par le cross. Ça aide énormément pour le mental. Quand il faut faire une sortie l’hiver, dans le froid, ça forge le mental.
Propos recueillis par Thomas Héteau pour athle.com