J'entendais Fadela Amara ce matin sur les ondes de France Info. Elle déplorait le peu de soutien de Christine Boutin, son ancien ministre de tutelle, qui finalement tirait dans une autre direction. Elle se lamentait du peu d'empressement des cabinets des ministres concernés à financer ce qui devait l'être. Est-ce si étonnant ?
Ce qui est grave c'est que les conditions d'un nouvel embrasement des quartiers sensibles sont, de manière permanente, réunies. Les opérations de renouvellement urbain tardent à être réalisées. L'Observatoire national des ZUS (zones urbaines sensibles) n'est pas tendre avec avec la politique gouvernementale. Il pointe tous les défauts récurrents de son action et fait passer Fadela Amara pour un ministre alibi sous le signe de la diversité et de l'ouverture.
Le plus étonnant c'est que l'ancienne président de « Ni putes, ni soumises » forcément lucide sur les carences de son action n'ait pas encore démissionné de ses fonctions.