Québec - Enseignement de la littérature à l'école - Tout est affaire de commerce pour le gouvernement, l'UNEQ et l'ANEL
Par Saguay
Dans votre lettre d'opinion publiée dans La presse du dimanche 20 janvier 2008, vous vous demandez «comment une association d'éditeurs de livres, qui n'éditent que de la littérature québécoise et canadienne, peut suggérer que les étudiants des deux niveaux pré-universitaire et technique soient privés d'étudier la littérature française, au bénéfice seul de la littérature du Québec?» et «comment l'UNEQ, composée d'auteurs québécois écrivant tout naturellement des livres québécois, peut pratiquer elle aussi la discrimination par l'oubli volontaire de l'histoire, des auteurs et des livres français dans l'éducation de leurs descendants et successeurs éventuels?». La réponse à ces deux questions est fort simple: tout est affaire de commerce pour le gouvernement, l'UNEQ et l'ANEL. Ces intervenants de la chaîne du livre souhaitent que tous les livres de tous les programmes d'enseignement de la littérature soient québécois pour en forcer l'achat. Rien de plus, rien de moins.