Que Victor Lévy Beaulieu brûle son œuvre et n'oublie rien

Par Saguay
Le Québec de Victor Lévy Beaulieu me tombe sur les nerfs depuis toujours. Son «Québec» est tout ce qu’il y a de plus terne, bourré de petites vies sombres, hypocrites, maladives, vengeresses et dépressives où la chicane et la trahison s’abreuvent à une nature humaine tordue. Victor Lévy Beaulieu fait partie de ceux et celles qui croient que le reflet dans un miroir culturel aide les gens à se comprendre, à s’accepter et à changer pour le mieux. Mais ce n’est pas en passant des heures devant un miroir (livre, radio, télévision) que l’humain saisit sa destiné. Le miroir, c’est un gadget pour cacher aux autres ses réelles intentions. Comment ne pas penser aux découvreurs de l’Amérique remettant aux indiens des fragments de miroirs à qui ils volèrent ensuite les terres.