A toutes brides toi dont le fantôme
Piaffe la nuit sur un violon
Viens régner dans les bois
Les verges de l’ouragan
Cherchent leur chemin par chez toi
Tu n’es pas de celles
Dont on invente les désirs
Tes soifs sont plus contradictoires
Que des noyées
Viens boire un baiser par ici
Cède au feu qui te désespère.
(Paul Eluard)