Appelle au boycottage
Dimanche, les Honduriens sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président. Ce scrutin est considéré par les putschistes et les États-Unis comme une solution à la crise.
LE Front national contre le coup d’État au Honduras a renouvelé son appel au boycottage des prochaines élections du 29 novembre, les considérant comme une tentative de légitimer la dictature putschiste. Le coordinateur général du Front, Juan Barahona, a insisté sur le fait que les élections, organisées par ceux-là mêmes qui ont usurpé le pouvoir par les armes, sont illégales et frauduleuses.
Carlos H. Reyes (dont la candidature avait les faveurs de la résistance) a décidé de se retirer de la course à la présidence afin de ne pas cautionner le Gouvernement de Roberto Micheletti, César Ham [ci-contre] ne s’est pas encore officiellement prononcé
« C'est la première fois, il n'y a pas de précédent en Amérique latine, que la dictature organise elle-même sous sa tutelle, sans observateurs de l'Organisation des États américains, un processus (électoral). Je regrette que les États-Unis soutiennent cela. » déclare Manuel Zelaya
Même si elle est appuyée par les États-Unis et le Costa Rica, l'élection fait l'objet d'une forte contestation en Amérique latine. Manuel Zelaya a reçu les appuis de grands ténors comme le Venezuela, l'Argentine et le Brésil, qui ont fait savoir qu'ils ne reconnaîtraient pas le résultat de l'élection.
Vendredi, le président équatorien Rafael Correa a d'ailleurs demandé à l'Union européenne de ne pas reconnaître l'élection présidentielle de dimanche. L'homme s'exprimait à Bruxelles au nom de l'Union des nations sud-américaines (UNASUR), qui regroupe les 12 pays de l'Amérique du Sud.
Source Radio Canada..... Granma.....Letacle