CUBA : YOANI SÁNCHEZ, LA « BLOGUEUSE STAR » CUBAINE : UNE FOLLE FURIEUSE
De Machetera
La maladie mentale non traitée n'est jamais un très beau spectacle à voir. C'est pourquoi il est très difficile de comprendre la cruauté dont fait preuve le Département d'État US envers Yoani Sánchez, la blogueuse cubaine qui s’autoproclame « censurée », car au lieu de lui suggérer gentiment de demander de l’aide psychologique, il se consacre à divulguer et à répéter ses délires pour la simple raison que ces derniers lui servent d’arme dans la guerre de la propagande qu’il entretient contre Cuba depuis cinquante ans.
Tout d'abord, il n’y a aucune confirmation indépendante des allégations faites par les trois blogueurs itinérants, selon lesquelles ils auraient été embarqués de force dans une voiture de marque chinoise et de couleur noire conduite par des membres de la sécurité de l'État, puis frappés pour les empêcher de participer à une manifestation vraiment bizarre (contre la violence? À Cuba? Allons, voyons… !). Si l’on tient compte de l’enthousiasme de Yoani avec lequel elle s’accapare la largeur de bande limitée de Cuba pour publier sur le web des photos et des vidéos d’elle-même, l'absence de preuve photographique de l’agression dont elle dit avoir été victime est remarquable. La blogueuse exhibitionniste, qui n'a pas eu la moindre gêne à se déguiser en parodie clownesque de touriste allemande pour se donner en spectacle au beau milieu d’une conférence sérieuse entre journalistes et universitaires, est soudain devenue réticente, timide et renfermée, soignant en privé les blessures — qui, selon elle, lui avait été infligée —, avec l’assistance du personnel de la clinique de son quartier (dont les soins, mais elle ne le mentionne pas, sont gratuits).
Lorsque les doutes sur la nature étrangement dramatique de l'histoire de Yoani ont commencé à apparaitre, celle-ci en a rajouté – toujours sans photo à l'appui de ses allégations – en accusant les sceptiques de culpabiliser la victime. Sa pathologie est vraiment bizarre. Il n’y a que les spécialistes cubains de la santé mentale qui pourront pronostiquer si Yoani Sánchez est une personnalité bipolaire paranoïaque ou paranoïde, mais les indices – des délires de grandeur prononcés et répétitifs avec en même temps d'extravagantes histoires de persécution, fabriquées clairement pour l’usage externe - montrent à première vue que nous avons affaire à une jeune fille perturbée, dont la perception disjonctée de la réalité s’amplifie au lieu de diminuer.
Cela fait une éternité que Yoani rêve que la police l’arrête, mais, à son plus grand regret, à Cuba on ne peut pas l'arrêter et on ne l’arrêtera jamais pour ce dont elle voudrait l’être : le fait de se rendre ridicule. Toutefois, elle sait très bien qu’elle pourrait être arrêtée pour avoir reçu de l’argent de l’étranger pour s’en prendre à Cuba, et c’est ici que l'aide de Hernández Busto est inestimable, car elle constitue un sas entre Yoani et ses sponsors.
Je n’ai jamais considéré comme particulièrement productif de s’interroger sur l’affiliation de quelqu’un à la CIA, car la question de savoir si quelqu’un est ou non un agent n'est pas très importante. La question qu’il faut se poser, c’est si les activités de cette personne sont profitables ou non à l’Agence. Dans le cas de Yoani et Reinaldo, la réponse est un oui catégorique. La semaine passée, juste après la prestation de Yoani dans le débat d’Internet sur la culture cubaine sponsorisé par le magazine Temas du Centre Culturel Fresa y Chocolate à La Havane, tandis que Reinaldo organisait, dans la rue, une conférence de presse impromptue avec les journalistes étrangers, elle en profitait pour accorder une interview complètement ouf à rien de moins que Radio Martí, financée, elle, par la CIA.
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Il faut absolument lire la suite sur le site LeTacle et sa couverture médiatique de sa grande souffrance par CNN dont voici le petit vidéo théatrale de la Star.