Etiquetage-mania: Pourquoi tout juger?

Publié le 01 décembre 2009 par Lecturepositive

Avez vous déjà eu l’impression de vous avoir fait juger par quelqu’un au premier abord? ou peut être avez vous étiqueté une personne sans avoir pris le temps de la connaitre?. Je vous rassure, les étiquettes et les étiquetages des personnes et des évènements sont partout!Par exemple, les personnes ayant une faible estime d’elles mêmes peuvent se dire: »Je ne suis bonne à rien », « Inutile que j’essaye, je n’y arriverai pas… », « Je suis nulle »…La liste pourrait être longue.Et le pire est que nous ne nous en rendons pas toujours compte!. Et puis tout comme nous jugeons les autres, nous nous faisons aussi juger à notre tour. Comment sortir de ce cercle? .

Mettre une étiquette sur tout.

De toute façon, si vous jugez les autres comme étant « mauvais » ou « inutiles », vous avez de fortes chances de vous mettre en colère contre eux et de vous conforter de façon définitive dans cette idée.Il en est de même pour une situation économique telle que « la crise » par exemple, ou une « ville » ayant la réputation d’être dangereuse.Ici, l’erreur
consiste à juger globalement des choses trop complexes pour leur accoler une étiquette définitive.
Voici d’autres exemples d’étiquetages;
-Vous lisez dans le journal un article affligeant sur la crise économique. Cet article active chez vous la croyance selon laquelle vous vivez dans une période incertaine. Résultat? Vous n’osez pas entreprendre professionnellement, vous vivez reclus chez vous pour ne pas dépenser et vous dites adieu à tous vos rêves.
- Vous avez une mauvaise note à une dissertation, vous commencez à déprimer et vous vous jugez nul!
- Cas très courant: vous vous mettez en colère quand dans un embouteillage, un automobiliste vient s’intercaler devant vous. Vous le considérez comme un abruti car il conduit mal.
-Souvenez vous aussi, du cas « Susan Boyle« .
Le dernier exemple que je vous donnerai ici relève d’un cas personnel et qui est un exemple type de l’étiquetage par excellence:
Mon père un jour décida de se faire plaisir en s’achetant une belle voiture . Il alla donc chez un concessionnaire et s’arrêta devant la voiture de ses rêves qui était une mercedes. Il tourna autour, monta à l’intérieur et il était vraiment décidé de se l’offrir.
Un vendeur s’approcha de lui et lui dit que le « rayon occasion » était de l’autre coté.
Il n’avait posé aucune question à mon père, il s’était juste fié à son apparence!!!
Ah, la belle erreur!le vendeur s’en est mordu les doigts plus tard!
Je vais vous dire pourquoi. Mon père était en survêtement, tennis lorsqu’il est allé chez le concessionnaire et le vendeur
en a déduit que mon père avait des moyens financiers limités…Vous voyez ou je veux en venir?
Inutile de vous dire que mon père n’a pas fait affaire avec ce charmant vendeur et est allé chez la concurrence.

Voici 4 conseils pour éviter de juger trop vite:

1-Acceptez l’existence de degrés.
Je vous invite à lire mon article sur "le tout ou rien".
Réfléchissez; le monde n’est pas dangereux, il comprend différentes facettes avec une sécurité plus ou moins présente selon les endroits.
Il en va de même pour « la crise ». Certains secteurs sont davantage touchés que d’autres c’est certain.D’autres,par contre savent « tirer leur épingle du jeu » en étant créatifs et oser passer à l’action.

2-Réjouissez vous de la complexité.
Nous sommes tous uniques et c’est ce qui fait notre richesse!
Nous présentons souvent plusieurs facettes de nous mêmes et celles ci changent en permanence.
-Un nouveau collègue partage votre bureau, celui ci ne vous adresse presque pas la parole et semble mal à l’aise.
Ne le jugez pas trop vite et laissez lui quelques jours le temps qu’il prenne ses marques et vous dévoile sa vraie personnalité. certaines personnes ont besoin d’1 temps d’adaptation plus ou moins long pour s’acclimater à leur nouvel environnement.
Évitez à tout prix de vous cataloguer d’incapable parce que vous avez « encore échoué à votre permis ».(pour avoir échoué plusieurs fois..je sais de quoi je parle). Il y a tout un tas de facteurs qui peuvent rentrer en compte.Stress, chance, inspecteur sympa ou méchant…il en est de même pour les autres examens ou concours.

3-Soyez flexible.
Tout le monde a le droit à l’erreur, même vous!
Lorsque vous mettez un étiquette à quelqu’un ou à un aspect du monde en général, vous excluez toute éventualité de changement et de progression.Le fait de vous accepter comme vous êtes, vous permettra de progresser plus vite.

4-Réunissez des preuves.
Imaginez vous en train de recueillir des preuves pour un procès au cours duquel vous devez démontrer que vos pensées négatives sont fausses.Quelles preuves apporterez vous?
Est-ce que l’affirmation selon laquelle vous êtes antipathique tiendrait devant un tribunal contre les témoignages chaleureux de vos amis en votre faveur?
Demander à quelques personnes de confiance ce qu’elles pensent sincèrement de vous et vous serez j’en suis certaine très agréablement surpris des réponses.
Vers 19-20 ans, je manquais de confiance en moi et je me cataloguais d’office dans la catégorie « Je suis bonne à rien ».Je me rappelle avoir fait un stage en entreprise et mon maitre de stage m’a fait pleins d’éloges sur mon travail.
Ces compliments m’ont vraiment aider à reprendre confiance en moi et dans mes capacités.
Et puis…attention aux auto-suggestions! car a force de se sous estimer on peut réellement perdre confiance en soi
et agir en conséquence! alors dans ce cas, pensez à la méthode Coué.

Et vous, cher(e) lecteur(trice), Avez vous tendance à tout étiqueter? Si vous avez des exemples, n’hésitez pas à les partager avec nous.

Extrait ; Le developpement personnel pour les nuls,editions first.