Quelques jours plus tard, elle lui rend son chèque et lui apprend, oralement, que la parution est annulée car d'autres agences immobilières de la ville menacent le journal de lui retirer leur budget publicitaire. Choqué par cette pratique, M. Lamiraux saisit la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de la Marne. Celle-ci rend son rapport le 17 janvier 2006. Elle y démonte un à un tous les arguments du responsable de la publication d'Atout Magazine, Patrick Hémard, qui invoquait, entre autres, le manque de place en première page.
Or plusieurs des annonceurs y figurent et ont tous été contactés postérieurement à la commande de l'agence 4 % Immobilier. Le journal leur a même accordé "une remise exceptionnelle de fin de bouclage" de 50 % ! Les enquêteurs concluent que 4 % Immobilier a bien été l'objet d'une discrimination et d'un refus de vente, sans contrepartie, entraînant "un préjudice très grave (...) en matière de positionnement concurrentiel (...), la presse gratuite (étant) un des outils de travail les plus importants pour une agence immobilière (...)".