Il est rare qu'à la fin d'un roman je n'ai envie que d'une chose : recommencer à le lire immédiatement.
La cathédrale de la mer fait parti de ces livres.
Nous voici plongés par l'auteur, barcelonais de naissance, au cœur de la ville de Barcelone à l'époque médiévale.
Arnau, personnage principal du roman,
attachant (de par son caractère)
et attaché (de par sa condition de serf),
nous plonge littéralement au cœur de Barcelone à l'époque de la construction de la cathédrale de santa maria del mar, de la grande peste, de l'inquisition.
Loyal, courageux et généreux,
ce dernier restera tel qu'il est et cela même en devenant un homme libre et riche.
L'amour lui fera faire des choix difficiles :
amour paternel, charnel ou platonique.
L'amitié sera forteavec son frère de cœur tout d'abord,
et le prêtre de la cathédrale,
puis les Bastaix (porteurs de pierres pour la cathédrale)
et
surtout Hasdai le juif,
qui lui donne Guillem, son « esclave » en récompense pour avoir sauvé ses enfants :
ce dernier l'aidera à parvenir à la fonction de cambiste.
C'est un être entier et riche, bien plus par ce qu'il incarne que par ce qu'il possède.
Un roman pleins de rebondissements et riche en faits historiques bien que romancés.
L'auteur, avocat à Barcelone aujourd'hui, a fait des recherches approfondies sur cette époque et nous confie à la fin du roman ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas.
Il s'est inspiré notamment des « chroniques du roi pierre IV» et n'a rien négligé afin de nous faire partager ce chef d'œuvre : 10 ans pour l'écrire et on l'en remercie !