Strasbourg a été choisie pour être l’une des 16 villes qui vont tester à partir de janvier prochain l’abaissement de l’exposition aux radiofréquences des antennes-relais, une expérimentation nationale mise en place suite au « Grenelle des ondes» du printemps dernier.
« L’objectif de cette étude nationale consistera à modéliser et à diminuer l’exposition aux radiofréquences des antennes-relais de téléphonie mobile, sans porter atteinte à l’efficacité du service« , indique la municipalité de Strasbourg dans un communiqué.
Le conseil de quartier sera associé à l’étude, dans le cadre d’un atelier urbain qui rassemblera usagers, représentants des opérateurs, associations, professionnels, experts et élus, précise le communiqué.
Strasbourg, ainsi que deux arrondissements parisiens, les villes de Brest et Grenoble font partie des 16 villes sélectionnées parmi 238 communes ou communautés de communes candidates, qui participent entre novembre et avril 2010 à ce test national associant les ministères de l’Ecologie et de la Santé.
Elle est pilotée par le comité opérationnel sur les radiofréquences, installé début juillet suite aux recommandations du « Grenelle des ondes» qui s’était tenu entre le 23 avril et le 25 mai.
Différents seuils d’exposition maximum, compris entre les seuils réglementaires (41 et 61 volts par mètre) et une valeur basse de 0,1 V/m seront étudiés.
La mise en place de tests au seuil de 0,6 V/m d’exposition était l’une des principales revendications de l’association Robin des Toits, un seuil jugé « irréaliste» par l’Association française des opérateurs mobiles (Afom).
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