Comme dit si bien un des commentaires : on gaspille de la nourriture pour inciter les gens à ne pas en gaspiller. Bien vu ! Un autre commentaire se demande si ce sont des vraies pommes. Je crois qu'en fait, les pommes sont ceux qui regardent ce spot.
La pub adore jouer sur le visuel de grouillement, l'effet masse. Les images de synthèse permettent cet effet de multiplication christique comme une image en mosaïque. C'est une vison animiste des choses où les particules élémentaires prennent vie comme dans le fameux potiron pascalien où les deux infinis se relient en une danse théiste dans laquelle la vie coule de partout.
Notre âme de théologien infantile en est restée là : le grouillement spermatique, c'est la vie en minuscule. Ces tas de pommes vierges qui prennent le métro sont censées illustrer un gâchis endémique à la cité : le surplus.
Un deuxième bijou ci-dessous avec un lâcher de tomates sur une pauvre pomme, christiquement (encore !) posé sur un panneau publicitaire. Le but du jeu consiste...hé bien à défouraiiler sur le pauvre gus. J'espère seulement qu'il est bien payé pour ça. J'avoue ne pas comprendre le but ultime de cette pub venant de Nouvelle Zélande.