Ceanothes et Potentilles

Par Elisabeth Robert


La vie nous réserve souvent de belles surprises. Une rencontre, un texte et un coup de foudre pour un auteur… C’est ainsi que Martine Pagès est justement devenue auteur aux éditions Volpilière. Photographe et surtout passionnée par l’écriture, lauréate de plusieurs concours de nouvelles dont celui de Patrick Poivre d’Arvor en 2007 elle participe au premier concours des éditions Volpilière en 2008.

Et elle est tout de suite remarquée pour son style inimitable et sa façon de conter les jolies choses de la vie… mais aussi les plus dures. Sa nouvelle est donc publiée en septembre 2008 au sein du recueil « Un parfum d’enfance » avec 6 autres auteurs.

Depuis le lien est noué et enfin son premier roman se prépare à pointer le bout de son nez en janvier 2010.

« Ceanothes et Potentilles » raconte l’histoire d’une jeune femme prénommée Blanche. Ni belle ni laide, juste ronde comme il faut pour accueillir la tendresse. Heureuse ? Vaste question. Elle traîne sa vie comme son ennui, elle manque d’un amour inconditionnel, celui avec le grand A.

Passionnée par les fleurs, jour après jour, elle se heurte à l’indifférence. Rangée numéro 7, c’est son refuge au magasin « Pep ». Si vous cherchez, vous la trouverez certainement entre les roses, les ceanothes et les potentilles…

Mais… personne ne la regarde, serait-elle invisible ?

Il faut savoir provoquer le destin ! Blanche ne va plus attendre que le prince arrive sur son fier destrier, elle va passer à l’attaque. On ne peut compter que sur soi-même après tout !

Stratégie machiavélique, plans extrêmes…mais jusqu’où peut nous mener la solitude ? La folie n'est parfois qu'à un seul palier de la tragédie.

Sur un fond d’humour noir et d’effluves de rêves, Martine Pagès nous entraîne ainsi dans un tourbillon hors du commun où la passion rime avec déraison, où le cynisme de la vie se révèle avec triomphe.

Un roman savoureux qui vous fera trembler d’effroi tout en vous laissant un étrange sourire au coin des lèvres… Vous ne l’aviez pas vue arriver, cette destinée…