Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une information inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et me re-tweete et me comprend.
Car elle me comprend, et mon blog transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les flux de ma home blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle vraie, dépassée ou virale ? – Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que Facebook exila.
Son regard est pareil au regard des statuts,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des sources chères qui se sont tues.