Je retrouve sur mon bureau un article découpé cet été. Daniel Bensaïd, membre fondateur du NPA, coauteur avec Olivier Besancenot de l'ouvrage "Le socialisme au XXIème siècle", que l'on peut donc croire autorisé à exprimer la position du NPA, y exprimait ceci : "Nous aurions dû articuler plus
fortement la proposition européenne et la lutte contre la crise. Il aurait fallu montrer que l'échelon européen était le bon niveau de riposte à la grande crise. Car la minorité des 40% d'électeurs
français qui se sont exprimés le 7 juin s'intéressait quand même à la question européenne. Ces électeurs attendaient, espéraient qu'on leur parle d'Europe. Nous ne l'avons pas assez fait".
(Marianne, 27 juin - 3 juillet).
C'est beau comme du Marielle de Sarnez. Si la taille était un critère permettant de lutter contre la crise, elle ne serait pas partie des Etats-Unis et l'Australie n'y aurait pas survécu. Bref, je
comprends que le NPA est mal barré avec de si piètres stratèges...