A l’opposé de la fuite, nous avons bien évidemment, l’attaque. Comme la fuite, l’attaque est un comportement naturel et archaïque face au danger.
Toujours la même histoire, toujours la peur, la même crainte d’être en danger. Quand une personne est agressive c’est qu’elle a peur. Elle ne se sent pas suffisamment forte, construite pour s’imposer en douceur, prendre le risque d’écouter d’autres points de vue que le sien.
Au fil du temps, elle a batît un univers qui la rassure, elle s’accroche à ce qu’elle connaît. C’est sa façon a elle de tenir debout et d’affronter le monde chaque matin. Elle défend bec et ongles son univers, son pré-carré, ses certitudes, ses acquis avant même que d’écouter.
Voici les particularités de cette tactique comportementale:
COMPORTEMENT
PAROLES TYPES
·Parle fort, ne maîtrise pas son temps de parole et interrompt les autres.
·Fait du bruit quand un autre s’exprime.
·Impose son objectif.
·Arbore un sourire ironique.
·Adopte une attitude arrogante ou dédaigneuse.
·Fait de grands gestes brusques.
·Se montre impatient.
·Cherche à déstabiliser son interlocuteur.
·Ca passe ou ça casse.
·Mieux vaut être du côté du manche que de la cognée.
·« Moi je ».
·Vous n’avez rien compris.
·Je ne veux pas le savoir.
·Démerdez-vous !
·Dans ce monde, il faut savoir s’imposer.
·Vous avez tort…..
ORIGINES
CONSÉQUENCES
·Hypersensibilité.
·Problèmes personnels (maladie, manque d’argent, etc.).
·Taux élevé de frustration dans le passé.
·Peur latente de l’autre.
·Désir de revanche plus ou moins conscient.
·Manque ou excès de confiance en soi.
·Instabilité émotionnelle, impulsivité.
·Efficacité apparente.
·Blocage, inhibition de l’entourage ou « retour de flamme ».
·Gaspillage d’énergie psychologique..
·Augmentation inutile du stress.
·Démotivation.
·Mise en quarantaine.
·Manque d’informations utiles.
De l’agressivité à l’assertivité
1. Je me détends musculairement et je choisis une position d’ouverture.
2. Je reconnais les bonnes idées et propositions de mes interlocuteurs, ils n’ont quand même pas entièrement tort.
3. J’exprime mon désaccord tranquillement en souplesse comme un judoka plutôt que comme un boxeur.
4. Lorsque j’ai raison dans une discussion, je pense à laisser une sortie honorable à mon interlocuteur.
5. Je trouve et me répète trois qualités de mon interlocuteur quand je suis en désaccord avant, pendant et après la discussion.
6. Je me dis que convaincre est bien et que laisser l’autre trouver sa solution est mieux.
7. Je regarde de temps à autre les objectifs de l’autre pour l’aider à être assertif.
8. J’écoute, J’écoute, J’écoute et, je laisse mon vis-à-vis finir de parler.
9. Je pense à établir la relation, à la maintenir, à la fidéliser. De temps à autre, je me mets à sa place en chaussant ses mocassins.
10. Je souris en prenant contact.
11. Je personnalise mes relations en connaissant les goûts et passions de mes interlocuteurs.
12. Je ne m’arrête pas au détail et préfère prendre de la hauteur pour jouer gagnant-gagnant.
13. J’utilise mon humour et je laisse l’ironie au vestiaire.
14. Je me dis “ stop ” et je respire trois secondes si je suis tenté de sortir une parole désagréable.
15. J’ose reconnaître mes erreurs.
16. J’exprime mes limites et mon absence de connaissances précises sur un sujet.
17. J’utilise des phrases commençant par “ Je ” plutôt que par un “ Vous ” accusateur.
Par exemple : “ Je me sens agressé ” plutôt que “ Vous êtes agressif ”.