Non content d’adopter la tendance actuelle, l’homo-erectus lambda adopte aussi les moeurs et les tics langagiers de son groupe de pairs. Qu’en est il du réseau social, de son prestige, lorsqu’il est question de vie privée, de coucherie meme ?
Au demeurant, les amis et amants ne font que rarement bon ménages. Les premiers nous glorifient évidemment (ce ne sont pas des amis sinon !), les seconds on ne les assume pas, on les cache, le petit coup vite fait que tacitement on se promet de ne révéler a personne… jusqu’a la prochaine cuite qui nous fera lâcher le morceau presque par inadvertance et plus pour craner auprès des copines. Parce que la intervient la deuxième tendance, celle de la crânerie: “J’ai couché avec Machin, mais tu le dis pas hein, c’est entre nous.” Pas d’erreur, en faisant cela chacun sait pertinemment que quelques semaines plus tard tout le monde est au courant ! L’avouer a une personne c’est le dire a toute. La seule donnée qui varie dans l’équation est la rapidité de propagation du secret de polichinelle. De la crânerie donc. Les amants sont un pouvoir a double tranchant. Ils peuvent permettent la valorisation: qui n’a jamais entendu parler de ce gars que tout le monde envie et admire parce qu’il s’est tapé Untel ? A contrario, cela peut être aussi source de dégringolade; vous connaissez tous quelqu’un dont tout le monde s’est moqué parce qu’il s’est fait le moche de service. Merci les casseroles aux fesses ad-vitam !
Il est un peu dingue de voir sur quoi peut reposer, entre autre bien sur, le prestige de certains, et certaines. Couchez utiles mes amis, est ce la morale a en tirer ? Quelle horreur ! Une horreur hélas bien réelle pour beaucoup. La vraie réflexion est: avec du recul, ai-je couché utile ? Ne vous regardez pas trop dans ce miroir, cela peut faire mal…
ps oui il y a des coquilles et plein de a sans accents, désolé, clavier anglais.