Se mettre dans la peau de son propre patron, passer de demandeur d'emploi à créateur d'emploi, une réelle transformation qui pousse à se remettre en question.
Devenir entrepreneur, c'est jongler avec les casquettes.
Avec mon profil transversal, mon drôle de parcours, et mes expériences cumulées, c'est ce que je cherchais. Alors quand on aime la polyvalence, on est servi !
Mais on n'a pas le choix des casquettes, et la stratégie c'est la planification, l'organisation.
Tout en sachant que le planning sera de toutes les manières chamboulé...
Les casquettes ? Commercial, gestionnaire, administratif, chef de projet, comptable, pro de son cœur de métier, et j'en passe...
Créer son activité c'est abandonner certaines illusions.
Oublié le salaire qu'on négociait pendant la période de recherche d'emploi !
La première réalité à laquelle on est confronté : la rentabilité.
Bref on commence par réaliser l'énergie et le temps qu'il y aura à passer pour tout juste rembourser ses frais.
Et seule une solide étude de marché pourra présupposer du moment où notre banquier verra poindre quelques euros de bénéfice.
Se lancer dans la création c'est déjouer les pièges de l'isolement.
Dans tout ce que je viens d'écrire j'utilise le "nous" ("nounoiement" ?).
Être solidement accompagné, côtoyer d'autres entrepreneurs, c'est primordial.
À mon sens c'est même la seule stratégie pour passer du rêve aux premières factures.
Vous rajouteriez quoi à cette liste ?
Photo prise par T. Nathan, à Centerville, en Ohio (États-Unis), le 30 juillet 2007