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Et ben tiens , faudrait pas croire que je vais me géner, surtout quand tu sais que sous les hauts plafonds kitch ma poule et dorés à pas l'air fin de générations de couleuvres ministérielles, les décisions qui se prennent avec le petit doigt en l'air à l'heure du thé et le mauvais goût qui accompagne le pouvoir quand il ne se sent plus pisser (voui! ce n'est pas qu'une question de prostate , surtout au sinistère de la santé) sont avant tout une affaire de carrière, de relations publiques, enfin surtout privées et d'envie congénitale de gravir les marches du palais sur les genoux s'il le faut comme dans chemin de croix ou en servant de carpette-paillasson à tout ce qui se présente devant pourvu qu'il nous accompagne dans sa rédemption.
Tout ça pour dire, (oui parce que mes soliloqueries (cherchez pas dans le dico) n'étant pas suffisamment explicites) que j'ai vu un peu par hasard et ce week-end un reportage -rediffusion- sur arte concernant le dernier sujet à la mode chez nos journaleux (heureusement pas encore tous) le doigt sur la couture du pantalon et ayant pour titre: Grippe A un virus qui fait débat- On y apprend de manière tout à fait sérieuse, documentée, professionnelle et spécialiste à l'appui, (chic ils sont pas tous dans le tiroir-caisss) que, ben par exemple , la ministre de la santé franchouille et monte au front de la pandémie, avant d'exercer ses lumières gloussantes dans un ouatère ministériel (cabinet pour les initiés) était visiteuse médicale pour un grand groupe pharmaceutique, que l'OMS, officine supra nationale et logiquement au service des populations planétaires n'est pas à l'abri loin s'en faut des influences de lobbies très sophistiqués et plein de tunes.
D'ailleurs, comme l'organisme en question, est une passoire très bon chic bon genre (tout de même) beaucoup de hauts cadres ont gardé des liens plus que solides avec le médical privé où ils exerçaient avant et ainsi il ne faut pas s'étonner qu'après la grippe aviaire de 2004 , les mêmes nous pan-démisent la grippe porcine, H5N1 pour les intimes.
Ah et puis rendez-vous compte les labos ils étaient en perte de vitesse ces dernière années, z'avaient plus trop d'idées de médocs, et du coup les actions feignassaient sous le pantalon, y'avait bien une piste concernant les vaccins à administrer à haute densité mais comment faire?...
Et puis chic! vla la grippe deux qui pointe son groin et alors comme un seul homme derrière sa pharmacie, tous les états et leurs représentants de commerce achètent( avec nos sous) des stocks de vaccins et pendant qu'on y est un médoc qu'on allait jeter à la poubelle -tellement il avait e graves effets secondaires- le t'a mis plus que flou- et là mon pote, t'as les actions qui remontent à la vitesse grand V vers l'extase.
Allez champagne!
Tiens à quelques heures de la journée mondiale, ça rappelle assez les débuts de l'affaire sida quand on nous a ressorti des oubliettes un médoc foireux appellé azt , personne n' en voulait plus et là d'un seul coup bingo pour les affaires... Donc, quand on nous parle avec le grand trémolo et les pubs qui vont bien avec, de santé publique, pouffons mes frères et soeurs et que le cul nous pèle.
Sinon, dans un autre style de boulettes, y'a le fioul qui a mal au coeur après la dernière tempête et qui nous remonte ses crottes puantes sur la côte de par chez nous. Ayons, je vous prie, un moment de recueillement pour tous les pétroliers aux costumes sans tache naturellement mais à l'âme aussi noire que leur mazout, ils diront la main sur le coeur et comme d'ab. que c'est pas de leur faute mais là aussi du moment que les bourses s'extasient... Dame c'est quand même pas deux plages, trois ploucs en bottes et quatre cormorans qui vont faire chier du pdg et compagnies.
A part ça, à la rencontre de l'estuaire avec sa mère océane, nous résistons encore mais pour combien de temps?...
Dieu seul le sait!
Ah non, pitié pas lui , il s'est fait également racheter par la multinationale des gogos sans frontières.