Now I look around to see the ground beneath my feet Every second takes a thousand days away from me - Sherwood

Par Mabo @mabomanji
Comment ça je suis en retard de post ? Hum il faut dire qu'avec l'angine qui se transforme en beau rhume je suis bien crevée le soir. (D'ailleurs je suis cuite, je vais pas tarder)
Donc ce mercredi j'ai formation toute la journée, je sais pas quel thème ça sera, l'une des formations sera assurée par ma mère et des collègues à elle, surtout ne pas faire style je la connais.
Je vais aider à organiser les stands pour le marché de Noël du samedi matin. Donc vendredi soir et samedi matin très tôt je vais aider à l'école. J'ai trop hâte de voir les parents découvrir ce qu'ont fait leurs rejetons.
Ce vendredi soir je suis donc allée sur Toulouse juste après le boulot pour voir des court-métrages dans le cadre du 18ème Festival international Séquence court-métrage. J'y étais allée y'a quelques années et pareil j'avais voulu voir la sélection "Décalé déjanté" mais il n'y avait pas de séances qui collaient du coup j'avais été voir la Compétition internationale. Cette année comme j'avais beaucoup apprécié ce que j'avais vu j'ai retenté la Compétition internationale. Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes mais nous n'y vivons pas. Donc je suis arrivée en avance, j'ai mangé un sandwich sans viande pris dans une petite sandwicherie de la rue du Taur qui offre la boisson avec (sympa comme découverte), et après avoir acheté mes places en avance j'ai pu patienter pour qu'on nous laisse nous installer.
Première séance : Compétition internationale 1
On nous remet des fiches pour choisir nos deux court-métrages favoris à l'issue de la projection (yeah mon vote va servir ! ma voix sera entendue ! j'adore ça !).
Et c'est parti pour 1h30 de courts, avec mal à la gorge et malgré l'interdiction je me suis permis de boire quelques gorgées d'eau histoire d'arrêter de m'étouffer et que ça ne gêne pas les autres spectateurs.
"Big Buck Bunny"
En 3D l'histoire d'un énorme lapin qui se venge des trois rongeurs qui ont sauvagement écrasé les jolis papillon devant son terrier. Gags à gogo plus ou moins réussis qui ont fait glousser la salle. Les mimiques sont très cartoonesques et un peu too much dans l'ensemble. Donc pas vraiment d'inventivité là-dedans et puis j'attends toujours beaucoup des films d'animation maintenant que le niveau est élevé et que les idées sont généralement bonnes. Un peu plus de nouveauté ou de trucs choquants auraient été les bienvenus. C'est une bonne mise en appétit cela dit.
Le court est entièrement réalisé en open source

Big Buck Bunny
par troiscouleurs
Site officiel : BigBuckBunny.Org
"The ground beneath"
Gros coup de coeur direct pour celui-là. Très belle photo, très bien filmé, les acteurs sont excellents, l'histoire n'est pas évidente et ne s'enlise pas trop dans quelque chose de déjà vu. Le gosse qui joue le perso principal est à tomber, vu le personnage complexe qu'il doit jouer c'est un vrai régal de voir qu'il est à la hauteur.

"Kaden, adolescent isolé, est le souffre-douleur de certains élèves de sa classe. Une fois rentré chez lui, ses tourments reprennent : son père le bat à coups de ceinture. Que lui reste-t-il ? Des verbes de situation : s’identifier à un chien en laisse, se venger imaginairement de ses ennemis, enfourcher son vélo, ou bien se réfugier dans sa chambre. Partagé entre la souffrance et l’agressivité, Kaden se rapproche de plus en plus de la tristesse, de la solitude et de la violence. Jusqu’au jour où Casey, une fille de sa classe, et Lewis, son voisin autiste, lui offrent la possibilité de se représenter trois autres mots : l’apaisement, l’ouverture et le changement.
Quand on subit la violence, faut-il la répéter nécessairement ? Pourquoi s’en prend-on à plus faible que soi? Doit-on rendre les coups donnés ou bien tendre l’autre joue, encore vierge d’ecchymoses ? Comment s’affirme-t-on et acquière-t-on confiance en soi , lorsqu’on est rejeté par les autres ?"
Excellent résumé du site Format Court où vous trouverez le trailer également.
"L'arbitro"
Du nonsense italien, beaucoup de second degré sur les équipes de foot locales et la folie qui prend les villages lors des matchs, beaucoup de plans humoristiques, vraiment étonnant. En plus il y a un vrai travail de stylisation, le tout est filmé en noir et blanc avec un montage et des plans rendant le tout des plus sérieux, entre western et film d'action. Y'a de belles gueules d'italien dedans.

Watch L'arbitro di Paolo Zucca in Drame  |  View More Free Videos Online at Veoh.com
Site officiel du réalisateur Paolo Zucca : paolozucca.com
"The tale of how"
Alors là c'est de l'étrange à fond. Un conte chanté, en dessin animé d'un style tout mignon mais qui représente des choses assez affreuses. Le tout dans un lieu complètement imaginaire et un peu baroque, avec des êtres étranges, le tout oscille entre le mimi et l'affreux. Les voix discordantes n'aident pas à avoir un avis tranché là-dessus. Un vrai petit ovni qui a fait dire à la fille devant moi "Mais ils avaient fumé quoi ?" Fascinant.

The Tale of How from Shy the Sun on Vimeo.



Site officiel (il y a des illustrations qui vont avec) : The Black Heart Gang
"Post-It Love"
C'que c'est chou comme court. Pis ça rappelle tous ces films indépendants qui donnent la pêche tout en émouvant, ces feel good movies que j'aime beaucoup. Et là en plus les deux acteurs je les connais ! La miss de la version BBC de Sense&Sensibility; (qui a un de ces très jolies minois irrésistibles) et qui a déjà joué avec le gars improbable qui se déguisait en fille pour participer à un tournois de tennis dans les Fairy Tales (je n'ai pu voir que celui-ci d'ailleurs les sources se sont très vite tarries sur le torrent). Ah et pour donner un peu plus de crédit à cet acteur il a joué le père de Sam Tyler dans Life on Mars ^^
C'est très court, choupi et rafraichissant, avec beaucoup de poésie transmise par de vulgaires bouts de papiers autocollants.
Respectivement Charity Wakefield et Lee Ingleby puis les deux ensemble en joueuses de tennis :p



Post-It Love - Humour
"Procédure d'éloignement"
Une vision tout en flashbacks du séjour d'une réfugiée sur le point d'être expulsée et de sa relation avec le gardien qui par la suite vient repeindre sa cellule. Très touchant et juste.
Site officiel : La big family
"Muto"
Alors là j'en reste baba, une animation créé à partir de peinture faites sur les murs publics à Baden et Buenos Aires, l'action se déplace au fil des murs, profite de leur taille, des objets devant, des fenêtres, s'enfuit par un trou dans la terre pour circuler dans une pièce et finir en grand en plein air. Pas vraiment d'histoire, tout est très abstrait là-dedans. Un objet à prendre avec des pincettes.

MUTO a wall-painted animation by BLU from blu on Vimeo.


Site officiel : blublu
"Ich traume nicht auf deutsch"
Rencontre à Sarajevo entre celle fille mignonne tout plein qui travaille dans un restaurant et un homme d'affaires qui y a fait ses études avant de partir à l'ouest. Malheureusement je me doutais du dénouement final, reste que leur relation, cette connection qui s'établit entre eux malgré tout est très touchante.
Le titre veut dire "Je ne rêve pas en allemand".

Et voilà, c'était une très bonne sélection et j'avais hâte de voir la seconde partie à la séance d'après mais manque de bol mon ticket m'a menée toutdroit dans la salle des "Variations expérimentales" et je ne pouvais pas repartir vu que la séance que je voulais voir commençait un quart d'heure avant. J'ai du rester me faire lobotomiser et nicker les yeux, le tout expliqué par une de ces intellos qui arrive à trouver un sens avec des mots compliqués à tout le n'importe quoi qu'elle voit. On a eu droit à un court qui manquait, du coup elle en profité pour faire un speech et expliquer le pourquoi du comment elle avait sélectionné ces courts en parlant de gens et de techniques totalement inconnues pour moi. Encore mieux en passant un film en 16mm on a eu droit à un problème de son et à une pellicule qui crame... deux fois... Et le bouquet final ça a été la course de bisons retravaillée à coup de couleurs et de beaucoup de trucs qui faisaient un effet stroboscopiques, heureusement que je suis pas épileptique. J'aime les trucs bizarres mais là c'était un peu too much. J'aurai préféré voir la technique expérimentale chez les Monty Python ç'aurait été plus drôle. Le technique de Larry Jordan qui utilise des vieilles gravures, les découpe et les fait s'agiter ensemble avec force bruitages à deux balles y fait beaucoup penser.
Bref je ne remercie pas du tout la femme du guichet qui s'amusait bien à répondre aux coups de tél des gens qui voulaient réserver des places (et non il faut se déplacer les gens) et après m'avoir demandé de vérifier si je pouvais voir les deux séances (y'avait un quart d'heure de battement entre les deux) m'a filé un ticket pour la mauvaise salle... Comme le nom de la séance ça commence par Court-métrage et que c'est déjà trop long pour le ticket je pouvais pas savoir que c'était pas pour la bonne séance. Donc la fin de soirée a été un peu gâchée et je suis rentrée au Villa avec un mal de crâne.
Pour ne pas dire qu'il n'y avait rien de bien, le premier court était assez fascinant, fait par un musicien et qui montre les rails de train de Tokyo en constraste opposé, très lent avec les voix annonçant les arrêts. Vous pouvez voir la vidéo sur le site officiel de l'artiste Köner Thomas : koener.de
Et l'avant dernier quoique très sentimental n'en était pas moins très beau esthétiquement.

JOSIE'S LALALAND
par coodoo
Site officiel : Eb Hu
Alors saurez-vous deviner les deux pour lesquels j'ai voté sérieusement dans la catégorie Compétition Internationale ?
En attendant j'ai le programme entier du festival, je vais me faire un plaisir de dénicher et regarder tous ces courts.