Amago par exemple soutient cette thèse, voir l’article :
"Zemmour : "Je choque les professionnels du choquage" "
Si les dahus n’existent pas, comment peut-il y avoir des chasseurs de dahus ? Si les races n’existent pas, comment peut-il y avoir des racistes ?
Donc si je suis chef d’entreprise et refuse par exemple l’embauche de toute personne aux yeux bleus, je ne peux pas être poursuivi pour discrimination puisque la race des yeux bleus n’existe pas, les yeux bleus, ce n’est pas un caractère héréditaire transmis par un gène. Pas de gène des yeux bleus, donc pas de race aux yeux bleus et pas de racisme anti-bleus, ça n’existe pas. Pas de gène de la peau noire, donc pas de race à la peau noire et pas de racisme anti-noirs, ça n’existe pas.
On voit là toute l’absurdité de croire que les races n’existent pas. Or bizarrement les mêmes personnes qui affirment que les races n’existent pas, traitent de raciste toute personne qui ne fait que constater l’existence des races. Logique. Et par ailleurs critiquent toute discrimination liée à la race. Alors là je ne comprends plus la logique, s’il n’y a pas de race, comment peut-on discriminer en fonction de la race ? Ca reste un mystère, comme la couleur de la peau de Dieu qui a créé l’homme à son image.
Donc le racisme n’existe pas.
Et pourtant, ça fait couler beaucoup d’encre,
tant sur ce blog, retour sur les nombreux articles qui lui sont consacrés en cliquant ici,
que sur les autres blogs du Nouvel Obs, en cliquant ici.
Poursuivons avec le commentaire que Nolats m’a adressé sous l’article précédent repris ci-dessous :
« A propos, J Michel, pensez vous qu'en France, seuls les blancs peuvent être racistes? Je n'avais pas imaginé un tel instant qu'une telle thèse puisse être énoncée, alors votre avis m'intéresse. »question qu’il a ensuite retiré pensant avoir la réponse sur le blog polémiste d’à côté :
"Le « racisme » des Noirs, ça n’existe pas"
"Le « racisme » des Noirs, suite"
Je la reprends quand même ici car il s’agit une nouvelle fois d’un problème de définition de ce qu’est le racisme.
La thèse que Nolats mentionne est détaillées sous un article d’Anna consultable à l’adresse :
" "Dégage sale arabe" "
L’incompréhension des intervenants entre eux provient me semble-t-il du fait que le concept de racisme n’a pas la même signification pour tous les intervenants. Si Ph. Arnaud avait défini, ou si on lui demande de définir, le racisme, toute sa pensée s’éclairerait et son raisonnement apparaîtrait alors logique.
Comme je le vois, il se positionne dans un schéma lutte des classes, avec exploiteurs et exploités, oppresseurs et opprimés, et une transmission héréditaire de l’appartenance à sa classe (par la culture et l’argent pour les classes "classiques", par les gènes pour la race).
Pour lui le racisme n’est pas le fait de considérer les races supérieures ou différentes entre elles, mais le fait qu’une race opprime une autre race.
Le racisme c’est exercer un pouvoir sur l’autre race ; sans ce pouvoir, il n’y a pas de racisme. D’où sa position : il n’y a pas de racisme anti-blancs.
Pour simplifier, quand un noir dit "sale blanc", c’est la même chose que "sale patron". Il n’a pas le pouvoir de faire payer le blanc ou le patron le fait d’appartenir à une autre race. Son pouvoir se limite à une certaine nuisance qui constitue de la délinquance ordinaire.
Donc toujours définir ce qu’on entend par racisme avant d’en discourir.
Regardez par exemple comment on peut dire qu’interdire la construction de minarets, c’est du racisme. Ca veut dire quoi : que pour être musulman pratiquant il faut d’abord appartenir à une race particulière ou que le fait d’être musulman pratiquant vous fait appartenir automatiquement à une race, la race des musulmans ? A la recherche du gène musulman, le premier qui trouve aura droit à une subvention du Téléthon pour lui trouver un remède.
Parce qu’on peut condamner le racisme, mais être contre la prolifération de religions exotiques, comme de cultures exotiques.
On se livre actuellement à un vrai panachage entre génétique (l’odeur de peau) et culturel (l’odeur de cuisine, même sans le bruit qui va avec). Peut-on interdire l’extériorisation, dans l’espace public, d’une culture ou d’une religion étrangère ?
Certains parlent de terre musulmane, alors que j’aurai préféré l’expression de terre africaine ou de pays musulman :
« des enclaves occidentales (Ceuta et Melila par exemple) qui sont enkystées en terre musulmane »
extrait de commentaire de Ph. Arnaud
Alors pourquoi refuser que la terre chrétienne défende sa culture judéo-chrétienne comme l’Egypte ou l’Arabie Saoudite imposent leur culture islamique ?
Sinon, pourquoi interdire aux restaurants de présenter des plats de chiens comme dans certains pays asiatiques ? N’est-ce pas du racisme anti-jaunes ?