TITRE : Mort d’un commis voyageur
ÉDITEUR : Robert Laffont
RÉSUMÉ : Qui sait de quoi un homme est fait Biff, surtout un commis voyageur ?… Essaie d’en peser un pour voir ! Plus léger que l’air, il te filera entre les doigts, il plane bien haut dans les nuages, chevauchant sa valise d’échantillons, avec son sourire comme armure et ses chaussures trop bien cirées comme stratégie. Qu’une tache vienne salir son chapeau, et le voilà qui dégringole, mais qu’un vieux client perdu lui rende son sourire et le voilà reparti vers les sommets. Non, il ne dicte pas de lois, il ne construit ni maisons ni ponts ni usines, il ne donne ni médecine ni remèdes, il parle, il parle, il parle, d’une ville à l’autre, il court apporter un bon mot et la promesse d’une saison heureuse et fructueuse. Ne cherche pas à savoir de quoi il est fait Biff, il est tissé dans cette soie impalpable dont sont tissés nos rêves, comme eux, il nous est totalement inutile et totalement indispensable !