11+ Dimension ■
12+ White Unicorn ■
13+ Woman ■
14+ Where Eagles Have Been
15+ Apple Tree
16+ Joker & the Thief ■
17+ Colossal
18+ Mind's Eye ■
19+ Pyramid
10+ Witchcraft
11+ Tales
12+ Love Train ■
13+ Vagabond
Wolfmother
Wolfmother [Modular]
31 Octobre 2005Le hard rock n'est pas très à la mode, mais il pourrait le devenir. L'Australie, terre d'origine du groupe, est aussi la patrie des revenants AC/DC et des infects Jet. Je dois pourtant avouer que le rock de Wolfmother, même s'il possède ce côté brutal et immédiat propre au style, puise son inspiration d'un autre continent. La jeunesse d'Andrew Stockdale, chanteur poilu, guitariste et leader du trio, a vraisemblablement été bercée par de nombreuses déités du rock. Après avoir écouté Wolfmother, c'est l'influence de Led Zeppelin qui transparaît le plus. La voix, pourtant différente, imite Robert Plant au début de Woman (ça m'a surpris) ; on retrouve aussi des phrases musicales, çà et là, qui ressuscitent le doigté de Jimmy Page (White Unicorn, Vagabond). Par contre, ne vous attendez pas à du rock gentiment coupé de folk montagnard : Wolfmother, ça défonce. Et ça fait du bien. Woman, récompensé de mille parts, est un morceau inévitable, mais je vous conseille également de faire un tour du côté de Colossal et Joker & the Thief, un garage-rock martelé qui flirte avec les White Stripes. Certains pourraient croire que Wolfmother, c'est un truc de métalleux. Il est vrai que ça cause de choses grandioses, de mythes et de mystères. Ce sont des préjugés infondés : vous ne trouverez pas de messages subliminaux ou d'insinuations diaboliques entre leurs riffs assoiffés, et la distorsion n'écorchera pas vos tympans. Wolfmother, c'est juste un bon coup de marteau pour se vider le crâne. En plus, c'est considéré comme « cool », que vous soyez geek ou pute à frange.
7/10